INTERVIEW - JO 2022 : "C’est fantastique d’avoir cette médaille d’argent", savoure Johan Clarey

Publié le 11 février 2022 à 9h42, mis à jour le 11 février 2022 à 13h26

Source : TF1 Info

Vice-champion olympique de la descente, en ski alpin, Johan Clarey a partagé son bonheur ce vendredi sur LCI.
Le skieur de 41 ans a également annoncé sa future retraite sportive.

Un bonheur communicatif. Surprenant deuxième de la descente aux JO 2022, Johan Clarey est toujours sur son petit nuage.  "Avoir du métal autour du cou est fantastique", se réjouit-il sur le plateau de LCI. Seulement devancé par le Suisse Beat Feuz pour un dixième de seconde (soit environ 3 mètres), le skieur de Tignes trouve un "peu rageant" d'avoir manqué la médaille d'or d'un souffle. "Avoir un titre olympique aurait été juste merveilleux mais c’est déjà fantastique d’avoir cette médaille d’argent", affirme-t-il, rappelant que "cela fait partie de [son] sport. C'est à coup de centièmes tout le temps". "Je n'ai aucun regret sur ma course", confie-t-il. 

"Je suis complètement un vieux"

Cet exploit est d'autant plus extraordinaire que le Français est âgé de 41 ans. C'est d'ailleurs l'athlète le plus âgé de l'histoire à monter sur un podium olympique en ski alpin. "Je suis complètement un vieux", plaisante Johan Clarey. Ce dernier ne ferme pas la porte à une année supplémentaire sur le circuit. "Il y aura peut-être une année [supplémentaire] mais pas quatre", glisse-t-il. "J’ai l’impression que mes parents pensent que je vais skier jusqu’à 50 ans. Ça ne va pas être le cas, je le dis tout de suite", ironise-t-il. "Je ne veux pas faire des saisons sans être capable d’aller chercher des choses", insiste-t-il.

Le tricolore s'est également livré sur son séjour à Pékin. "Je me suis concentré que sur le sportif. C'est ce qui m'a aidé. C’était important d’être concentré sur le moment présent", expose-t-il. Et au sportif d'évoquer le protocole sanitaire : "ce n'était pas intrusif. On était dans une bulle et ils ont fait en sorte qu'on se sente bien". En revanche, le quadragénaire s'est désolé de ne "pas avoir de neige tout autour de notre piste". "C'est sûr que c'est choquant [...] mais sans neige artificielle, notre sport disparaîtrait, même en Europe", ajoute-t-il.


Maxence GEVIN

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