Retardé d’un an en raison de la pandémie, le rendez-vous le plus attendu des sportifs du monde entier est officiellement lancé. La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Tokyo, dans un stade quasi-vide, a tout de même été festive.
Comme elle, le monde avait envie de s’enflammer. Il y a un an, en effet, pandémie oblige, l‘espoir de voir cette vasque s’illuminer avait été reporté. Mais cinq ans après les jeux de Rio, enfin la flamme brûle à nouveau. Une lumière comme un symbole dans le ciel de Tokyo.
La solidarité, c’était le maître mot d’une cérémonie qui évoquait la paix mais rendait surtout hommage aux soignants et à tous ceux que le Covid a affecté. Mais une cérémonie d’ouverture, c’est essentiellement un défilé. Malgré des tribunes quasiment vides, les 206 délégations présentes ont fait valoir leur culture comme l’Ouganda, leur muscle, parfois, comme le porte-drapeau du Tanga, et surtout leur enthousiasme, merci l’Argentine.
Pendant ce temps-là, la délégation française, avant-dernière de la parade, arrive, plutôt motivée. Même si devant le stade, les basketteurs français découvrent que les structures d’accueil n’ont pas été conçues en fonction d’eux. Et puis, vient l’heure de défiler.
La délégation française, menée par la judokate Clarisse Agbegnenou et le gymnaste Samir Aït Saïd, qui met l’ambiance à sa façon, sous les yeux du président, Emmanuel Macron. Pendant que les Français ré-entonne la Marseillaise, les abords du stade se partagent entre manifestants anti-Jeux et amoureux de l’olympisme, rassemblés pour célébrer ce moment ensemble, même sans avoir le droit d’y assister.
Dans le ciel, un balai de drones dessine un monde nouveau qui durera deux semaines et que l'empereur du Japon a intronisé en quelques mots. L'espoir de voir des athlètes s'affronter, se dépasser, se rassembler, s'est enfin ravivé.
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