Il pourrait entrer ce dimanche dans le panthéon du football.Didier Deschamps a déjà gagné la Coupe du monde comme joueur et comme sélectionneur.Malgré les blessures de joueurs clés, et un virus au pire moment, il est désormais au plus près d'une troisième étoile historique.
Il est de toutes les célébrations, rougissant encore parfois sous les pluies de confettis et d'hommages. Le sélectionneur français s'efface ensuite rapidement, pour laisser la lumière et la gloire à ses joueurs. Les scènes de liesse vues après chaque victoire des Bleus depuis le début du Mondial, Didier Deschamps les a vécues si souvent, au long d'une carrière riche de trophées, comme joueur puis comme entraîneur. Vainqueur de la Coupe du monde comme joueur en 1998, puis comme sélectionneur vingt ans plus tard, une performance que n'ont réalisée que trois footballeurs dans l'histoire, la victoire n'est jamais loin lorsque Didier Deschamps est de l'aventure.
Je lui dois énormément, c'est lui qui m'a appelé, et depuis on ne s'est plus quittés, c'est une très belle relation
Antoine Griezmann
"Je lui dois énormément", déclarait récemment l'attaquant Antoine Griezmann, "c'est lui qui m'a appelé, et depuis on ne s'est plus quittés, c'est une très belle relation". Son influence sur l'équipe actuelle est immense. Sur les 24 Bleus encore présents au Qatar, 21 ont commencé sous l'ère Deschamps. Il a osé lancer des jeunes, qu'il met en confiance un par un, avec une dimension paternelle qui serait une des clés du succès. "Il agit sur la motivation", explique Nadia Benmokhtar, consultante football de TF1 dans le reportage en tête de cet article, "il est capable de pousser des coups de colère quand il le faut. Il sait toujours être sur le bon ton et sur le bon registre".
La pression ne lui fait pas peur, il a toujours été un leader chez les Bleus, dès sa première sélection en 1989. Une autre de ses forces est de toujours savoir rebondir et s'adapter, comme depuis le début de ce mondial qatari, où les blessures et les virus l'ont obligé plusieurs fois à changer ses plans, avec la réussite que l'on sait.
Et puis Deschamps aurait ce "truc en plus", qui ne l'a presque jamais abandonné. Une certaine chance du champion, "la baraka !", comme l'appelle Emmanuel Macron, ou "la chatte à Dédé", comme la nomment les supporters. Disons plutôt qu'il a une bonne étoile, et ce sera plus vrai encore si elle brillait pour la troisième fois ce dimanche après la finale contre l'Argentine.
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