Le journal La Provence a organisé cette semaine le premier Mondial de rugby amateur.Seize équipes sont venues des deux hémisphères.Des joueurs aux carrures impressionnantes, mais qui ne sont pas là que pour marquer des essais, a constaté TF1.
À quoi distingue-t-on un rugbyman professionnel d’un joueur amateur ? Quitte à s’entraîner, l’amateur comprend vite qu’un plaquage, c’est beaucoup plus drôle à la plage que sur un terrain, comme le confirme le reportage de TF1 en tête de cet article. Alors, sur le sable de Saint-Raphaël (Var), à 17.000 km des îles Tonga, une trentaine de jeunes hommes découvrent les attraits de la French Riviera.
Certains d’entre nous sont charpentiers, d’autres travaillent dans les services publics. Personne ne vit du rugby parmi nous.
Un joueur des îles Tonga
"Certains d’entre nous sont charpentiers par exemple, d’autres travaillent dans les services publics. Personne ne vit du rugby parmi nous", explique un membre de l'équipe de Kolomotu’a, venue des îles Tonga. Pourtant, tous ces joueurs sont aussi exaltés que des professionnels, quelles que soient leurs chances de victoire. Et question confrontation, les Français et les Néo-zélandais se sont bien trouvés, comme le montre un haka tendu avant leur rencontre.
Mais le projet de ce Mondial amateur, qui se tient du 22 au 30 septembre, ce n’est pas seulement le rugby. Les joueurs de 16 équipes, venues du monde entier, ont pu découvrir entre deux matchs les joies de la joute provençale, ainsi que les spécialités culinaires locales, sans oublier le vin. La bonne humeur était au rendez-vous. Une approche dans l’esprit du rugby : gagner des matchs, c'est bien gentil, mais partager une troisième mi-temps avec l'adversaire, c’est faire honneur à son pays.