Un match de la Coupe de France a été encore suspendu ce samedi. Alors, pour éviter les violences qui se sont multipliées cette saison au sein des groupes de supporters, les autorités commencent sérieusement à réfléchir à des sanctions drastiques.
Des fumigènes lancés sur des spectateurs, parfois sur des enfants, des insultes réciproques, des supporters ultras qui se battent arme blanche à la main... Ces scènes de chaos s'ajoutent à la longue liste d'incidents qui émaillent le football français depuis le début de la saison. Vendredi soir, sous les yeux incrédules des joueurs, un nouvel arrêt a été acté. C'est le quatrième en quatre mois.
Alors, comment finir avec cette violence dans les tribunes ? L'Angleterre sert aujourd'hui d'exemple. Face au hooliganisme, les autorités ont choisi la tolérance zéro. La justice peut priver un supporter de stade à vie et le condamner à dix ans de prison. "En Angleterre, ils ont éradiqué ce problème il y a quelques décennies de manière positive parce qu'ils avaient des sanctions très dures. Ils s'avèrent que les législations françaises sont plus souples", rappelle Philippe Piat, président de l'UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels).
La sanction à vie ne serait pas possible en France car la loi ne le permet pas. Aujourd'hui, 10 000 personnes sont interdites de stade en Angleterre. À peine 500 en France, soit 20 fois moins. Actuellement, l'Olympique Lyonnais a décidé d'interdire tout déplacement à ses ultras. De son côté, Roxana Maracineanu, ministre des Sports, plaide pour un fichage systématique des supporters violents. Ce samedi après-midi, de nouveaux incidents ont interrompu le match entre Nîmes et Clermont, jusqu'à l'intervention d'une cinquantaine de CRS.
TF1 | Reportage J.M. Bagayoko
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