Plusieurs annonces ont été faites à l'issue d'une réunion organisée lundi pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.La moitié des billets seront vendus à moins de 50 euros, certains le seront même à 24 euros.Le slogan de ces JO est également désormais connu.
Les JO se rapprochent. Une réunion de chantier s’est tenue lundi dans les jardins de l’Élysée : face au président de la République Emmanuel Macron, se trouvait Tony Estanguet, le patron de Paris 2024. Le budget, la sécurité et le prix des places étaient au menu, et une information en est ressortie : les billets iront de 24 à 950 euros.
Au prix le plus bas, il sera possible de voir du beach-volley au pied de la tour Eiffel. Ainsi, 50% des billets seront à 50 euros ou moins. En revanche, pour les finales des compétitions phares, ce sera 120 euros au minimum. Enfin, concernant le système de billetterie, les amateurs de sports olympiques devront s'inscrire à un tirage au sort en décembre 2022. Le début des ventes aura lieu en février 2023, par packs de trois épreuves ou sessions à choisir, avant l'ouverture des billets à l'unité en mai. Au total, 13 millions de billets seront proposés pour les JO.
Par ailleurs, l'État "va acheter 400.000 billets qu'il distribuera aux jeunes et scolaires, surtout les moins de 16 ans", et - entre autres - à des "bénévoles qui contribuent aux Jeux et au sport en France", a indiqué Emmanuel Macron dans un entretien à L'Équipe.
Le slogan et le calendrier également annoncés
La bande-annonce de Paris 2024 et son slogan ont également été dévoilés ce lundi : “Ouvrons grand les Jeux”. "C'est finalement notre cap depuis le premier jour, c'est cette ambition de penser tous les marqueurs pour l'ouverture", a expliqué le patron du Cojo, Tony Estanguet.
Outre cette devise, le Cojo a détaillé le programme des Jeux olympiques, dont la cérémonie d'ouverture se tiendra le 26 juillet 2024, dans presque deux ans. Les organisateurs ont souhaité "travailler à un meilleur équilibre des épreuves masculines et féminines", a insisté Michaël Aloïsio. "Les Jeux de Paris-2024 seront les premiers JO paritaires", a-t-il rappelé, avant d'annoncer que "pour ne pas installer l'idée que les épreuves féminines lancent les épreuves masculines", le marathon féminin suivra l'épreuve masculine et clôturera le programme d'athlétisme, pour la première fois depuis son intégration aux JO-1984.
Une invitation lancée au monde entier, à venir vivre ensemble des émotions nouvelles ! Vous êtes à 1'30 min de découvrir le slogan de nos Jeux Olympiques ET Paralympiques #EnRoutePourParis2024 pic.twitter.com/t8Fzn41dgU — Paris 2024 (@Paris2024) July 25, 2022
Un budget serré ?
Au départ, le budget était de 6,8 milliards d’euros. Désormais, il est de 8 milliards d’euros minimum. La moitié pour construire 338 000 mètres carrés de bâtiment, dont ceux du village olympique. Pas de retard, pas de pénurie de matériaux. Mais, cet immense chantier devrait coûter plusieurs milliers de dizaines d’euros d'argent public en plus. La faute à l’inflation : plus 11% en un an dans le bâtiment. Le risque de dérapage budgétaire est ainsi pris très au sérieux, comme l'atteste un rapport commenté par les organisateurs et que l'équipe de TF1 a pu consulter, estimant qu’il manque 100 à 200 millions d’euros pour organiser certaines compétitions.
Autre point noir : la sécurité. Après le fiasco du Stade de France, le budget prévu est jugé insuffisant, surtout avec une cérémonie d’ouverture le long de la Seine, décriée par certains élus. "C’est une incertitude totale en matière de sécurité. Est-ce qu’il ne faudrait pas être plus raisonnable et le faire dans un stade ? Est-ce qu’il ne faudrait pas avoir un plan B ?", s’indigne Patrick Karam, vice-président du Conseil régional d'Île-de-France, dans le reportage TF1 en tête de cet article. "Notre pays peut organiser des jeux spectaculaires, des jeux populaires et des jeux durables", rétorque, de son côté, Tony Estanguet.
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