"On veut qu'il nous fasse rêver" : au Parc des Princes, les supporters du PSG n'avaient d'yeux que pour Neymar

Yohan ROBLIN, au Parc des Princes
Publié le 20 août 2017 à 23h33, mis à jour le 21 août 2017 à 11h22
"On veut qu'il nous fasse rêver" : au Parc des Princes, les supporters du PSG n'avaient d'yeux que pour Neymar

PAROLES DE SUPPORTERS - Ce dimanche, face à Toulouse (6-2), Neymar faisait ses premiers pas avec le PSG au Parc des Princes. Un rendez-vous attendu par les fans du club parisien, qui s'étaient déplacés en nombre pour voir le Brésilien. Et les supporters n'ont pas manqué une miette du show de leur nouveau génie.

Neymar. Ce nom était sur toutes les lèvres aux abords du Parc des Princes. Dimanche soir, deux heures avant le coup d'envoi, des centaines de supporters de tout âge se massaient déjà autour de l'antre parisien pour l'apercevoir. "On ne pouvait pas manquer ça", confiaient à LCI Marley et Arnaud, deux supporters du PSG, venus assister au premier match du Brésilien "à la maison". Car si les fans avaient déjà eu la joie de le voir, en chair et en os, au moment de sa présentation avant la réception d'Amiens (2-0) lors de la 1re journée de Ligue 1, il ne l'avait pas encore vu jouer à domicile, la faute à un contretemps administratif qui l'avait renvoyé en tribunes. 

On est surtout venu voir Neymar
Jacques, un supporter parisien

La semaine dernière à Guingamp (0-3), sa première apparition dans le championnat de France, ils avaient pu se faire une idée de l'état de forme du Brésilien, déjà en jambes, auteur d'un passe décisive pour Cavani et un but en renard des surfaces sur un service de l'Uruguayen. Mais ce n'est que ce dimanche, contre Toulouse, que le joueur le plus cher de l'histoire du football a pu signer ses grands débuts devant ses supporters, qui n'attendaient que ça. 

"On est venu voir l'équipe, et surtout Neymar", nous disaient sans gêne Anne et Jacques, abonnés de longue date "qui ne ratent pas un match à Paris". "Il a le foot dans le sang, il faut le laisser s'exprimer."

Il faut qu'il s'amuse et s'éclate à Paris
Noah, un jeune fan du PSG

Rencontrés devant les portes du stade, Gamal et Hadj, maillots floqués "Neymar" sur le dos, témoignaient eux plus d'attente envers le Brésilien. "On veut qu'il nous fasse rêver (...) on veut du 'Joga Bonito' ("jouer bien", en portugais, slogan Nike affilié à la Seleçao)", assuraient-ils, le néo-Parisien devant d'entrée mettre tout le monde d'accord dans son nouveau jardin. Même son de cloche du côté de Noah, 12 ans, et de son petit cousin, Tom, 6 ans : "Il faut qu'il s'amuse et s'éclate à Paris". Si l'attente démesurée de voir Neymar était palpable à l'extérieur, elle s'est prolongée tout au long de la soirée à l'intérieur du Parc des Princes. 

Un Neymar de gala, un Parc aux anges

Comme il y a deux semaines lors de la présentation officielle de "Ney", l'enceinte de la porte d'Auteuil avait revêtu ses habits de couleurs. Des couleurs mélant le bleu, indissociable du club de la capitale et le jaune, hommage appuyé au Brésil, dont l'histoire "footballistique" a souvent croisé celle du PSG. Une fois l'émotion des "au revoir" à Blaise Matuidi retombée et la poignante minute de silence en hommage aux victimes de l'attentat de Barcelone passée, la clameur ressentie pour Neymar lors de l'échauffement a vite repris le dessus. Tous les regards étaient littéralement tournés vers le Brésilien. Et dès le coup d'envoi donné, il a fait ce qu'il sait faire de mieux : jouer au foot et soulever les foules. Sur chacune de ses prises de balle, sur chacun de ses contrôles et sur chacune de ses accélérations, les frissons parcouraient les entrailles du Parc des Princes. 

Le PSG mené après l'ouverture du score de Max-Alain Gradel, le Parisien est allé remettre les siens dans le bon sens. Déjà buteur en Bretagne, il a de nouveau fait trembler les filets en reprenant une frappe repoussée par Lafont. Deux buts en deux matches, le meilleur départ d'une recrue depuis Florian Maurice lors de la saison 1997-1998. Quelques minutes plus tard, il s'illustrait de nouveau en décalant Rabiot, qui se chargeait de fusiller le portier de Toulouse. Toujours actif sur son coté gauche, le Brésilien délivrait en fin de match un "caviar" pour Kurzawa avant de conclure sa partition magistrale après un numéro de solitaire, dont lui seul a le secret.

Dans la foulée, des "Neyyymaaar, Neyyymaaar" sur le plus célèbre air brésilien ("Aquarela do Brazil") descendaient des gradins pour saluer le nouveau prince du Parc. Signe que l'histoire d'amour est belle... et bien lancée.


Yohan ROBLIN, au Parc des Princes

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