LE WE 13h

VIDÉO - JO 2024 : les surfeurs s'affronteront sur cette vague de Polynésie, la plus belle du monde

TF1 | Reportage Guillaume Thorel, Antoine Santos
Publié le 14 janvier 2023 à 17h52, mis à jour le 16 janvier 2023 à 10h04
JT Perso

Source : JT 13h WE

L'épreuve de surf des Jeux olympiques de 2024 se tiendra loin de Paris.
Les organisateurs ont choisi Tahiti et la vague de Teahupoo pour accueillir l'événement.
Un spot bien connu par tous les surfeurs.

Chaque tentative est un défi. C'est sur cette vague, à découvrir dans le reportage du 20H de TF1 ci-dessus, que les meilleurs surfeurs du monde tenteront d'aller glaner une médaille olympique en 2024. L'épreuve se tiendra en effet loin de Paris, en Polynésie, dans la commune de Teahupoo, paradis pour les amateurs de surf. Dans cette commune se trouve une vague qui est devenu un rêve pour tout amateur expérimenté. Elle est considérée comme l'un des plus beaux, mais  aussi des plus dangereux spots au monde. 

En effet, à cet endroit, l'océan est très peu profond. Lorsque le vent souffle, le récif joue le rôle de tremplin et la vague, surnommée "la mâchoire de Hava'e"peut alors atteindre plus de dix mètres de haut pour se briser avec violence sur la barrière de corail. Chaque année, des surfeurs s'y blessent gravement.

"Teahupoo, ça s'amadoue"

Lors de l'officialisation de l'événement, Kelly Slater, 11 fois champion du monde de surf, avait estimé que la vague de Teahupoo "était le meilleur choix à faire pour organiser les épreuves olympiques". "C'est une des meilleures vagues au monde", avait salué "King Kelly", 50 ans, qui a manqué de se qualifier pour les JO-2020 de Tokyo - une rare ombre à son palmarès - mais qui continue de faire partie de l'élite mondiale.

"Surfer cette vague, c'est prendre des risques, parce qu’elle creuse sur le récif et le risque de le toucher est important", expliquait en juillet 2022 à l’AFP Kauli Vaast, l’un des meilleurs espoirs tahitiens, qui compte se qualifier pour les Jeux. Considérée comme l’une des vagues les plus photogéniques de la planète, elle offre aux surfeurs de gros tubes quasi translucides, tels des tunnels d'eau turquoise, incontournables sur le circuit professionnel. "Teahupoo, ça s'amadoue. C'est que des tubes quand ça marche bien (..). C'est un spot qui peut être dangereux, qui fait peur et qui renferme des milliers d'histoires différentes", confiait à l'AFP début août Johanne Defay, actuelle 2e mondiale.

Après des débuts remarqués à Tokyo, le surf olympique pourrait entrer à Teahupoo dans une autre dimension : "L'athlète qui sera champion olympique ici le sera sur une vague mythique", s’est réjoui Tony Estanguet, président de Paris-2024.

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Seule crainte autour de cette épreuve qui se déroulera dans deux ans : celles de la population qui craint de voir les lieux dénaturés par les aménagements nécessaires pour accueillir la compétition et des afflux trop important de touristes. Les organisateurs, eux, se veulent rassurants, affirmant que les équipements installés seraient temporaires. 


TF1 | Reportage Guillaume Thorel, Antoine Santos

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