On pensait la discipline complètement ringardisée.Le catch fait pourtant de plus en plus d'adeptes, venus de tous les horizons.Mi-sportifs, mi-acteurs, ces catcheurs du dimanche sont à la recherche d'une part d'enfance.
Une foule en délire accueille quelqu'un qui vous est complètement inconnu, dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Hooligan Joe fait son apparition dans un nuage de fumée, accompagné de riffs de guitare stridents. Dans le civil, il est magasinier, mais ce soir, il s'apprête à disputer son premier vrai combat de catch.
Les combattants sont professeur d’allemand, manutentionnaire, bûcheron ou psychologue, mais ce soir, plus rien d'autre n’existe que le ring inondé de lumière et cerclé de cordes. Pour "Hooligan Joe", c'est un rêve d'enfant qui se réalise.
Une semaine plus tôt notre équipe avait assisté à son entraînement du dimanche, près de Strasbourg. Michaël, qui dirige la séance, est brancardier. Quand d’autres vont faire du footing ou du vélo, eux viennent apprendre... à tomber. Et les filles s’y mettent aussi : Naomi est psychologue, et n’a pas froid aux yeux. Le catch a son propre langage, sa propre chorégraphie, minutieusement répétée. Il faut certes un physique en béton, mais la discipline leur apporte bien davantage.
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