Direction Bruxelles, dans les galeries royales Saint-Hubert.Elles sont l'une des plus anciennes d'Europe, une sorte de petit théâtre vivant.
Au cœur de Bruxelles, à côté de la Grand-Place, derrière cette façade, Ildeu se rend à son bureau en empruntant le même itinéraire. Dans une galerie encore endormie, c'est un moment de la journée qu'elle savoure et qui la rend heureuse. Heureux, comme Alexandre Grosjean. Ses ancêtres sont aux manettes des galeries royales Saint-Hubert depuis cinq générations. En 1847, l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar imagine ce projet urbain de grande ampleur pour la capitale belge. "Une de ses idées fortes était de créer et de recréer de la vie dans un quartier de Bruxelles qui était délabré", confie Alexandre.
La verrière d'origine de la galerie que les Bruxellois ont surnommée "Le parapluie" est composée de 13.000 carreaux de verres, tous séparés les uns des autres. Ces carreaux sont nettoyés une fois par an. En se promenant dans ces galeries, on découvre d'autres histoires, d'autres trésors comme le plus grand théâtre de la ville. Chaque année, six millions de personnes traversent les galeries. Au fil du temps, les pavés de la galerie Saint-Hubert ont perdu jusqu'à un centimètre d'épaisseur. À Bruxelles, ce lieu continue de faire rêver depuis 175 ans.
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