Augustin n'aurait jamais imaginé racheter la manufacture des petits bateaux de son enfance.L'ancien Parisien s'est lancé dans cette aventure bretonne du jouet en bois, avec un certain succès.Aujourd'hui, ces petits navires s'exportent même dans dix pays.
Il a trouvé le projet de sa vie, mieux encore, Augustin Hubert s'est lancé. Pourtant, rien ne prédestinait l'ancien salarié de start-up parisienne à reprendre cette fabrique bretonne de jouets en bois, si ce n'est ce petit bateau avec lequel il jouait enfant. Mais quand il apprend que Maison Tirot est à vendre, il n'hésite pas à tout quitter pour s'installer en Bretagne. Un pari un peu fou alors que l'entreprise n'est pas loin de couler. Il se fixe l'objectif d'en redresser la barre, sans savoir où cela va le mener.
15.000 bateaux sortent de la manufacture chaque année
Au quotidien, le nouveau chef d'entreprise n'a pourtant pas vraiment le temps de s'ennuyer. Chaque année, au moins 15.000 bateaux doivent sortir de la petite manufacture où chaque tâche est minutieuse. Dans son aventure, Augustin a embarqué quatre employés. Ceux qui étaient là avant lui admettent qu'il a apporté un nouveau souffle.
L'horizon s'éclaircit peu à peu pour Maison Tirot, et à son rythme, le petit navire gagne même l'étranger : il s'exporte dans une dizaine de pays.