Êtes-vous plutôt borsalino, canotier ou capeline ?Didier Laforest est un créateur de chapeaux comme on n’en fait presque plus.Il travaille à l’ancienne, à la main, et il crée ses propres formes dans son atelier.
De l’art du chapeau, Didier Laforest connaît toutes les ficelles. Depuis le travail du bois pour façonner une forme jusqu’au produit fini, il a voulu tout maîtriser, séduit par les pouvoirs de cet accessoire de mode. Pour trouver à ces clients chapeaux à leur tête, Didier n’a pas son pareil. Il est intarissable sur chaque modèle. Jamais aussi heureux que lorsqu’il vise juste.
Tout commence avec une simple planche en bois. Toujours la même essence : du tilleul. "C’est un bois qui résiste à l’humidité, la chaleur. On peut y piquer des épingles et c’est un bois qui se sculpte relativement bien", explique Didier. Son atelier de formier se trouve à l’arrière de sa boutique. Il y fabrique les moules sur lesquelles sont façonnés les chapeaux.
Didier est l’un des derniers formiers français. Pour la fabrication de chapeaux en série, les formes en aluminium ont remplacé le bois, pas pour les artisans. Désormais, il fabrique aussi ses chapeaux à partir de cône de feutre. Depuis son atelier, Didier Laforest entretient un pan précieux du patrimoine du Tarn-et-Garonne.
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