Qu'est-ce qui brille le plus ? L'étain au reflet argenté que Patrick fait fondre, ou les yeux de cet artisan, lorsque de ses mains, il fait naître un objet forcément unique ?
Patrick Brassac est potier d'étain, le dernier dans l'Hexagone. Un art étincelant. "C'est une fierté de savoir faire quelque chose que peu de gens savent faire", se réjouit-il. "C'est une passion qui me tiendra jusqu'à la fin de mes jours". Un précieux métal dans lequel la famille Brassac baigne depuis six générations. Comme un bijou, on se transmet les gestes, les outils, de père en fils.
Mais ne croyez pas qu'aujourd'hui, la fonderie est un jeu d'enfant. Le potier doit tout inventer. Ses machines et ses moules, 5.000 pièces. Un patrimoine sur lequel Patrick veille. Couler, tourner, souder, poinçonner pour marquer du sceau de l'éternité des objets qui dureront plus qu'une vie. Peut-être en faudrait-il autant pour en maîtriser les savoirs. Faute d'apprenti pour l'aider, Patrick a initié sa femme.
Aujourd'hui, c'est aux États-Unis ou en Chine que ce savoir-faire fascine le plus. À 57 ans, Patrick n'a qu'un rêve : trouver un successeur pour que continue de s'écrire la longue histoire d'un métier et celle de l'étain qui porte chance à celui qui le reçoit.
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