En Savoie, certains chalets de montagne sont de petits bouts d'histoire à eux-seuls.Ils ont tous été construits sur le même modèle traditionnel : les animaux en bas et les familles en haut.
Le soleil n'est pas encore levé sur les massifs des Aravis, mais une lumière éclaire déjà le rez-de-chaussée d'un chalet. Il est 5h30, la traite a débuté. Comme chaque matin, Airelle Magniat et Vincent Balmand se partagent les tâches. Il y a 34 vaches à traire et les minutes sont comptées. "Ce qui presse surtout, c'est qu'après, les enfants partent à l'école", explique Vincent.
Domicile et lieu de travail au même endroit
Les petits dorment encore. Par chance, l'étable et l'habitation ne sont séparées que par un niveau. "Ça permet en même temps de travailler avec elles et de venir les choyer un peu dans la journée quand on en a envie", témoigne Airelle.
Juste le temps de monter à l'étage et de réveiller les enfants. L'heure du petit-déjeuner a sonné. Il est 7h15 quand Airelle quitte le chalet pour débuter sa seconde journée de travail d'aide à domicile. Pendant que Vincent emmène Quentin, l'aîné, au ramassage scolaire, Baptiste profite d'une vue à couper le souffle.
En hiver, la vie d'une ferme de montagne est rythmée par les soins apportés aux bêtes. Le chalet traditionnel se compose de trois niveaux : les animaux, l'habitation et le fourrage pour l'hiver. Le terrain en pente permet facilement l'accès à chaque étage. La suite du reportage dans la vidéo en tête de cet article.
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