On fait le point sur les grèves dans les aéroports pour les vacances

Ce jeudi 23 juin, des compagnies aériennes seront à l’origine de quelques perturbations. Un avant-goût des difficultés qui se profilent dans les aéroports pour les vacances en juillet. 

Depuis le début de la pandémie, les aéroports et compagnies aériennes traversent une mauvaise période. Pendant deux ans, le trafic a été fortement ralenti, ce qui a entraîné le licenciement d’une partie du personnel. Cette année, avec l'allégement ou la levée des restrictions sanitaires liées au Covid, l'activité reprend et les voyageurs sont très nombreux. Les aéroports ont pourtant des difficultés à recruter. Actuellement, il y a 7000 postes vacants en Europe dont 4000 dans les aéroports parisiens. À cause de ces pénuries, le personnel est sous pression et le rythme de travail ne fait que s’accélérer. 

Les grèves annoncées à partir du vendredi 1er juillet dans les aéroports parisiens feront donc suite à celles qui avaient déjà eu lieu vendredi 10 juin. Le but est de "renforcer et élargir" le mouvement. Les salariés demanderont le respect du droit du travail et la hausse de leur salaire.

Chez Ryanair, les syndicats ont appelé à la grève dans cinq pays européens (Belgique, Espagne, France, Italie et Portugal) le week-end du 25 et 26 juin. 

Pour Brussels Airline, la filiale de Lufthansa, la grève se déroulera pendant trois jours et commencera ce jeudi 23 juin. Un syndicat espagnol d’hôtesses de l’air et de stewards a appelé à 9 jours de grève en juillet pour la compagnie easyJet. En Italie, la mobilisation sera prévue samedi 25 juin et affectera notamment les opérations de Volotea.

"Les consommateurs dont le vol serait annulé en raison de la grève annoncée à Brussels Airport le lundi 20 juin, chez Brussels Airlines les 23, 24 et 25 juin ou chez Ryanair les 23, 24 et 25 juin, ont droit à un autre vol ou au remboursement", a rappelé la secrétaire d’État belge à la Protection des consommateurs Eva De Bleeker dimanche dans un communiqué.

Il manquerait environ "15 % de personnel en assistance-escale et 20 % en sécurité pour fonctionner correctement cet été dans les aéroports français", selon Raphaël Caccia, secrétaire général de l'Union fédérale aériens FGTE CFDT, interrogé par France Bleu. Il est donc conseillé de prendre de l’avance afin de ne pas être surpris par les files d’attente. Enfin, les sites des compagnies aériennes et des aéroports de Paris, communiqueront des informations à consulter régulièrement.