La bataille des retraites

Grève du 7 mars : train, métro, avion... Vers un mardi noir dans les transports

Publié le 1 mars 2023 à 16h23, mis à jour le 3 mars 2023 à 12h08

Source : TF1 Info

Les principaux syndicats du pays appellent à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars prochain pour protester contre la réforme des retraites.
Dans les transports ferroviaires comme dans les airs, ce mardi s'annonce d'ores et déjà difficile.

La contestation contre la réforme des retraites s'apprête à reprendre. Et à monter d'un cran. Ce mardi 7 mars, les principales organisations syndicales du pays appellent à "mettre la France à l'arrêt", afin de protester contre le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. Un moyen d'accentuer la pression sur l'exécutif et le Sénat, où se trouve actuellement le texte, qui promet de nombreuses difficultés pour les Français. Et notamment dans les transports.

Partout dans le pays, le réseau SNCF devrait être largement affecté. En début de semaine, la CFDT-Cheminots a rejoint la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail dans un appel à une grève "reconductible", qui pourrait durer au-delà du 7 mars. Une volonté de durcir le mouvement, alors que la première journée de mobilisation contre la réforme avait déjà été particulièrement suivie. TGV, Intercités, TER, Ouigo, Transilien... Le 19 janvier dernier, le trafic avait été "fortement perturbé" partout en France.

Les prévisions détaillées dès dimanche soir

En Île-de-France, les difficultés devraient être accrues sur le réseau RATP. Tous les syndicats de la Régie se sont liés dans un appel à la grève "reconductible" pour "peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi". Se déplacer dans les souterrains parisiens pourrait se révéler être un parcours du combattant : le 19 janvier dernier, seules les deux lignes de métro automatiques circulaient normalement, et de nombreuses stations étaient restées portes closes. Il faudra attendre dimanche 5 mars, en fin d'après-midi, pour connaître les perturbations détaillées.

Aéroports : des vols supprimés

Des difficultés sur les rails, donc, mais également dans les airs. Les avitailleurs de la France entière, chargés d'alimenter les avions en carburant, sont appelés à se mettre en grève "reconductible" dès lundi 6 mars au soir, a indiqué ce mercredi la CGT, qui se présente comme le premier syndicat dans l'ensemble de ce secteur d'activité. L'impact sur le transport aérien "peut être immédiat", a prévenu un délégué syndical CGT auprès de l'AFP. Comme lors des précédentes journées de mobilisation, des avions pourraient rester cloués au sol.

Ainsi, pour les journées des 7 et 8 mars, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 20% à l'aéroport Charles-de-Gaulle et de 30% à Orly, Beauvais, Lille, Lyon, Nantes, Marseille, Montpellier, Nice et Toulouse. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", précise la DGAC ce jeudi dans un communiqué. 


Idèr NABILI

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