LE WE 20H

Info/Infox : pourquoi la disparition de vols intérieurs n'a pas eu d'effet sur les émissions de carbone

par La rédaction de TF1info | Plateau : Samira El Gadir
Publié le 4 juin 2023 à 11h01
JT Perso
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Source : JT 20h WE

Une "fausse bonne idée" affirme cette semaine un article paru dans La Tribune.
La disparition de plusieurs vols intérieurs français n'aurait pas eu d'effet sur les émissions globales de carbone.
Pire, la réattribution des créneaux à des vols plus long aurait aggravé le bilan.
Sur le plateau du 20h de TF1, Samira El Gadir explique pourquoi cette analyse est juste.

"Supprimer les vols intérieurs en France... augmente les émissions de CO2 de l'aérien", affirme La Tribune. L'article évoque les trois liaisons supprimées, qui partaient de Paris Orly respectivement vers Bordeaux, Nantes et Lyon. Ces lignes sont fermées depuis le confinement de 2020, et n'ont pas repris depuis. D'après la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), ces fermetures auraient déjà entraîné une diminution de 55.000 tonnes de CO2. Un résultat flatteur, mais qui ne résiste pas à une analyse approfondie, comme l'explique Samira El Gadir dans la vidéo en tête de cet article.

Les créneaux réattribués à des vols encore plus polluants

Il faut savoir que les aéroports réservent un créneau horaire pour chaque vol : c'est ce qu'on appelle un "slot". Or les slots des vols supprimés n'ont pas disparu, mais ont été réattribués, confirme Air France. Sur quinze créneaux par jour, six ont été attribués à Transavia, la filiale low cost d'Air France, et les neuf restants à Vueling, une compagnie espagnole. Ces nouvelles lignes vont plus loin que les vols intérieurs et polluent donc davantage, comme on peut le constater sur le calculateur en ligne de la DGAC. 

Vueling dessert essentiellement l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient, tandis que Transavia se concentre sur les capitales européennes et sur le Maghreb. Si on compare leurs bilans carbone respectifs, l'ancien vol Orly-Bordeaux émettait 87 kilos de CO₂ par passager, soit environ deux fois moins qu'un Orly-Athènes ou un Orly-Tunis. Le journaliste de la Tribune a donc raison d'estimer que la diminution de CO₂ est illusoire.

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Deux solutions seulement permettraient une diminution effective des émissions, rappelle Samira El Gadir, privilégier les avions moins polluants, et réduire le trafic des aéroports, comme tente de le faire celui d'Amsterdam.


La rédaction de TF1info | Plateau : Samira El Gadir

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