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Moteurs défectueux : une plainte pénale "massive" bientôt déposée contre le groupe Renault

par A. Lo.
Publié le 2 juin 2023 à 9h06
JT Perso
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Source : TF1 Info

Plus de 1700 automobilistes s'apprêtent à déposer une plainte pénale collective à l'encontre de Renault-Nissan.
Propriétaires de voitures produites par ce groupe, ils dénoncent des dysfonctionnements du moteur de leur véhicule.
Ils l'accusent de pratiques frauduleuses et trompeuses.

Le groupe Renault-Nissan dans la tourmente. 1789 propriétaires d'un véhicule du groupe s'apprêtent à déposer une plainte pour dénoncer les dysfonctionnements que le moteur de leur voiture rencontre. Une action pénale collective révélée par Le Parisien et confirmée par l'avocat des plaignants, Me Christophe Lèguevaques, à LCI. 

Particulièrement visés, les modèles équipés du moteur TCE 1.2, qui observeraient une surconsommation d'huile pouvant causer la casse du moteur.

Une quinzaine de modèles concernés

Selon leur avocat, les automobilistes seraient nombreux à avoir évité le pire. "Alors qu'ils étaient à grande vitesse sur l'autoroute, à 130 en train de doubler et tout d'un coup, le moteur n'a plus aucune puissance, ou très peu de puissance, ce qui fait qu'ils passent de 130 km/h à à peu près 50 km/h", raconte ainsi l'avocat Christophe Lèguevaques. 

"C'est la mise en danger de la vie d'autrui parce que nous avons affaire à un industriel qui a connaissance d'un risque qui s'est révélé de manière récurrente et importante", dénonce-t-il. Les clients assurent effectivement que Renault était au courant des risques, mais n'a organisé aucune campagne de rappel. Cette "plainte massive" doit être déposée pour "tromperie aggravée". 

L'industriel se défend en soulignant qu'aucun incident corporel n'a été provoqué. "Renault Group n'a jamais cessé et continue d'examiner les demandes qui lui sont adressées. 93% des cas clients identifiés dans ce dossier ont déjà fait l'objet d'une prise en charge", a fait savoir le groupe dans une réponse écrite transmise au Parisien

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Mais celle-ci est jugée partielle, voire insuffisante pour les clients lésés qui ont parfois dû débourser plusieurs milliers d'euros en entretien et en réparation. Une quinzaine de modèles seraient concernés par ces dysfonctionnements, soit 400.000 véhicules qui seraient potentiellement dangereux sur les routes en France.


A. Lo.

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