Depuis mercredi 16 novembre, différentes remises à la pompe ont été réduites à 10 centimes d'euros.Les tarifs à la pompe ont donc grimpé de plusieurs centimes d'euros par litre la semaine passée.Une hausse encore plus forte est attendue pour cette semaine.
Juste avant la diminution des remises à la pompe, de nombreux automobilistes se sont précipités dans les stations-service, pour faire un plein avant de voir les prix grimper à nouveau. Depuis mercredi 16 novembre, la remise de 30 centimes d'euro sur le litre de carburant financée par l'État depuis le 1er septembre et celle de 20 centimes de TotalEnergies dans ses stations-service sont ramenées toutes deux à 10 centimes d'euros. Conséquence : comme attendu, le prix du carburant grimpe déjà de plusieurs centimes d'euros le litre.
Les prix à la pompe sont de nouveau repartis brutalement à la hausse dès mercredi. La semaine passée, le SP95-E10 coûtait en moyenne quelque 1,75 euro le litre, tandis que le gazole était facturé 1,9 euro le litre, soit respectivement 13,4 centimes et 10,4 centimes de plus que la semaine précédente, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Écologie. Des tarifs avoisinant des pics enregistrés début octobre et fin août.
Ces chiffres, publiés chaque lundi, correspondent aux tarifs à la pompe du vendredi au vendredi, du 11 au 18 novembre dans ce cas. Les ristournes ayant été rabotées à compter du 16 novembre, la hausse a donc été limitée. Les prix pourraient ainsi encore davantage flamber dans les jours à venir, avec une semaine entière de remises revues à la baisse.
Les ristournes de 10 centimes continueront d'être appliquées jusqu'au 31 décembre. Puis, en 2023, le gouvernement table plutôt sur une aide ciblée "pour les gros rouleurs" doté d'environ 1,5 milliard d'euros, a indiqué le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal. Il avait alors précisé qu'il faudrait "déclarer des revenus d'activité à l'administration fiscale", disposer d'une carte grise et répondre à des critères de revenus.
Vendredi, la Première ministre Elisabeth Borne a souligné que l'"indemnité carburant travailleurs" bénéficiera "à la moitié des ménages" français, ceux "se situant dans les cinq premiers déciles de revenus", dans un entretien au journal Les Échos.
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