Fin de la vente des voitures thermiques en 2035 : le "tout électrique" en questions

Publié le 8 juin 2022 à 12h39
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Le Parlement européen doit se prononcer ce mercredi 8 juin sur la proposition d’interdire la vente de voitures à moteur thermique neuves dans les pays de l’Union européenne d’ici à 2035.
Les voitures électriques ne représentent aujourd'hui que 2% des voitures en circulation.
Est-ce possible pour les constructeurs ?

Le Parlement européen se prononcera mercredi sur huit des quatorze textes de la feuille de route proposée en juillet 2021 par la Commission européenne pour réduire de 55% d'ici à 2030, par rapport à 1990, les émissions de gaz à effet de serre de l'UE, en vue des négociations entre États membres et eurodéputés pour finaliser les réglementations. Une pomme de discorde majeure concerne la proposition-phare de Bruxelles de réduire à zéro les émissions des automobiles neuves à partir de 2035, les véhicules électriques à batteries devenant de facto les seuls commercialisés. 

Est-ce possible ?

Pour Flavien Neuvy, économiste, spécialiste de l'automobile et directeur de l'observatoire Cetelem, sollicité dans le sujet en tête de cet article, les constructeurs automobiles français pourront répondre à ce défi : "Il est gigantesque, mais ils pourront s'adapter. Ils ont commencé à investir massivement dans la voiture électrique. Certaines marques affirment même pouvoir répondre à la demande avec cinq ans d'avance, avec quelques inquiétudes toutefois pour l'emploi chez les équipementiers et les réseaux de réparation."

Quel coût ?

Une autre interrogation porte sur le prix. C'est aujourd'hui le frein principal à l'achat pour les automobilistes que nous avons rencontrés dans une concession à Bassussarry (Pyrénées-Atlantiques). Si sur le papier vendre plus de voiture doit faire baisser les prix, la flambée des cours de certaines matières premières comme le lithium, indispensable pour les batteries, inquiète les professionnels.

Quid des bornes de rechargement ?

Le dernier obstacle concerne les bornes de rechargement. Y en aura-t-il assez sur le territoire ? On en compte aujourd'hui 62 000 et il faudra aller beaucoup plus loin. Comme nous l'a expliqué Cécile Goubet, déléguée générale de l'Avere, association pour la mobilité électrique, il va falloir au moins doubler le nombre de points de recharge ouverts au public à l'horizon 2025 et encore le doubler vers 2030. Il faudra aussi améliorer l'autonomie des véhicules.

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Dernière précision, après 2035, vous pourrez toujours rouler avec votre voiture thermique si elle fonctionne ou en acheter une d'occasion.


La rédaction de TF1

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