Retraites : la CGT-Cheminots prête à étendre sa mobilisation, au-delà du 31 janvier

par S.M avec AFP
Publié le 20 janvier 2023 à 10h13, mis à jour le 27 janvier 2023 à 10h55

Source : JT 20h Semaine

Après la mobilisation massive contre la réforme des retraites, jeudi 19 janvier, une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 31 janvier.
Mais les cheminots de la GCT se mobiliseront "probablement" au-delà de cette date.
Ce vendredi, les syndicats des cheminots vont décider de la suite du mouvement.

Ils se mobiliseront "probablement" au-delà de la prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle, annoncée le 31 janvier par les syndicats. Au lendemain de la manifestation massive contre la réforme des retraites, qui a rassemblé plus d'un million de personnes dans les rues en France, les cheminots pourraient étendre leur mobilisation, avant ou après la date du 31 janvier, a annoncé, ce vendredi 20 janvier, le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun.

 "Nous travaillons sur l'élévation du niveau de mobilisation chez les cheminots et effectivement, on ira probablement au-delà de ce qui est programmé par les intersyndicales confédérales", a déclaré le dirigeant du premier syndicat de la SNCF sur RMC. Vendredi après-midi, l'ensemble des syndicats cheminots de la SNCF doivent se réunir en interfédérale pour décider de la suite à donner au mouvement.

"Nous allons établir un rapport de force"

"Il est très probable qu'on fera plus que le 31. Après, est-ce que ce sera avant ou après, ça, c'est ce dont on va discuter cet après-midi", a-t-il insisté, soulignant "la très, très forte détermination des agents pour peser" dans le débat sur les retraites. Jeudi, la SNCF a enregistré un taux de grévistes de 46,3%, inférieur à celui de la première journée de mobilisation en 2019 (55,6%), organisée contre le premier projet de réforme du système de retraites. 

Laurent Brun évoque, lui, "quasiment 60% de grévistes". "Nous ne sommes qu'au début du processus et le gouvernement a l'air de considérer qu'il y a eu une manifestation, c'est comme ça, c'est un témoignage", a-t-il observé. "Nous n'en sommes pas au témoignage, nous allons établir un rapport de force comme le gouvernement le souhaite, car il n'y a que ça qu'il entend", a indiqué Laurent Brun. "Non seulement on souhaiterait que cette réforme capote, mis en plus, on voudrait revenir sur les réformes précédentes", a-t-il ajouté. "Comme le disaient mes camarades, 'non seulement on ne lâche rien, mais on reprend tout'. Nous voulons un départ à 60 ans pour tous et 55 ans pour les métiers difficiles", a complété Laurent Brun.


S.M avec AFP

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