Le 20h

VIDÉO - Hausse des tarifs des péages : où va l'argent ?

par La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Ludovic Romanens, Julien Bervillé
Publié le 31 janvier 2023 à 11h07, mis à jour le 31 janvier 2023 à 12h52
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Les tarifs des péages vont augmenter ce mercredi 1er février.
Mais qu'est-ce qui explique cette hausse de prix ?

Les péages des réseaux autoroutiers en France n'échappent pas à la hausse des prix. À compter de ce mercredi 1er février, ils verront leurs tarifs augmenter de 4,75 % en moyenne. Mais qu'est-ce qui explique ces hausses de prix ? Le 20H de TF1 se penche sur la question dans la vidéo en tête de cet article.

Taxes, travaux et bénéfices

Les contrats liant les sociétés d'autoroutes à l'État sont très stricts. Ils prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l'inflation et des chantiers entrepris sur le réseau. Par exemple, sur un ticket à dix euros, 3,80 euros vont dans les caisses de l'État sous forme d'impôts et de taxes, qui rapportent chaque année quatre milliards d'euros. L'argent sert à financer, par exemple, des routes ou encore des aires de parking de covoiturage. "Le système est défini pour que le péage puisse aussi financer les politiques d'infrastructures de l'Etat (...) c'est aussi pour financer sa politique de transports en général", explique dans le reportage en tête de cet article Raphaël Ventre, directeur marketing et services pour le télépéage "Ulys" de Vinci autoroute

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Ensuite, 2,60 euros servent aux travaux effectués par les sociétés d’autoroutes. L’année dernière, ce montant s'est élevé à 1,4 milliard d’euros au total, notamment pour rénover les chaussées, tunnels, mais aussi les ponts, comme celui édifié près de la commune de Valence, dans la Drôme, pour 18 millions d'euros.

Il existe un troisième poste appelé "exploitation". Sur le ticket à 10 euros, 1,30 euro y sont consacrés. Cela permet surtout de financer le nettoyage des aires de repos, le fonctionnement des PC de sécurité, et la mise en place des patrouilleurs, qui doivent intervenir au milieu d’un flux ininterrompu de véhicules jour et nuit. Enfin, il reste 2,30 euros de bénéfices pour les sociétés d’autoroutes. Attention toutefois, cette somme sert en grande partie à rembourser la dette colossale laissée par l’État lors de la privatisation. En 2005, son montant s'élevait à 50 milliards d'euros. 


La rédaction de TF1info TF1 | Reportage Ludovic Romanens, Julien Bervillé

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