Le 13H

VIDÉO - "Un gâchis" : des routiers mettent la clé sous la porte, étranglés par les prix du carburant

par La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse, Renan Hellec
Publié le 19 septembre 2023 à 15h42
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

De plus en plus de transporteurs routiers mettent la clé sous la porte.
Dépassés par la hausse des prix du carburant, ils ne peuvent plus payer le plein de leurs camions.

Des camions bientôt vendus aux enchères, c'est tout ce qui reste de l'entreprise de Bruno Le Gallo. En juillet dernier, ce patron a mis la clé sous la porte, un crève-cœur. "Un nom sur un camion, ça se mérite. Je l'ai peut-être mérité pendant 23 ans, et puis là maintenant sans camion, sans nom, c'est un gâchis", explique ce gérant basé dans le Morbihan. 

Ses véhicules circulaient à l'international. En dépit de ses efforts de gestion, il a décidé de stopper son activité. Ses recettes n'arrivaient plus à couvrir ses factures de carburant. "Une entreprise de transport viable, c'est 25% de chiffre d'affaires, la part gasoil. Moi, je me suis retrouvé à 40% de chiffre d'affaires. C'est des factures de gasoil à 250.000 ou 300.000 euros", ajoute Bruno Le Gallo.

Des heures difficiles pour la filière

Nous avions rencontré ce patron l'an passé. À l'époque, il nous confiait son inquiétude face à l'envolée des coûts du gasoil. "Un véhicule coûtait 4500 euros par mois de gasoil hors taxe, maintenant, c'est 6500 euros", expliquait-il alors devant nos caméras. Le cas de Bruno n'est pas isolé, car la filière vit des heures difficiles.

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Claude Rault, chef d'entreprise, le constate en lisant la presse spécialisée. Sa structure compte une cinquantaine de camions. Lui aussi subit la hausse des prix du carburant ainsi que celles des péages ou des pneumatiques, mais il a réussi à maintenir son outil de travail. "L'avantage qu'on a, nous, c'est qu'on fait beaucoup de stockage, beaucoup de petites navettes, les camions ne consomment pas beaucoup de carburant. Tous les camions qui font du national aujourd'hui, on aperçoit qu'on ne fait pas d'argent", explique ce patron. 

Afin de protéger le secteur, l'État va maintenir sa ristourne de quinze centimes par litre pour les routiers. Malgré tout, les syndicats redoutent de nouvelles augmentations à la pompe. En France, le transport représente plus de 57.000 entreprises et génère 50 milliards d'euros de chiffre d'affaires.


La rédaction de TF1info | Reportage Nicolas Hesse, Renan Hellec

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