VIDÉO - Nouveau TGV : que peut-on attendre du train du futur ?

Pour l'instant, il est encore tout blanc, et fait encore un peu trop de bruit, comme l'a constaté notre équipe en observant les essais en cours en République tchèque. Pour David Goeres, directeur de projet "TGV M" à la SNCF, l'objectif est de faire le train le plus silencieux possible pour ne pas gêner les riverains. "On entend encore un léger sifflement sur le nez avant", nous explique le spécialiste dans le reportage de TF1 en tête d'article. À l'oreille, il est encore difficile de faire la différence entre l'ancien TGV et le nouveau. Mais qu'en sera-t-il du confort à l'intérieur ?

À ce stade, le train est bardé de capteurs, de 200 km de câbles, et c'est à peine si un peu de moquette recouvre les escaliers. Le TGV M est encore un chantier ambulant, avec même de simples bancs dans une salle de réunion improvisée dans une voiture. Malgré tout, nous avons obtenu quelques indiscrétions auprès de Florence Rousseau, directrice marketing du TGV M. Elle nous indique notamment qu'une baie vitrée sera pratiquée dans les toilettes à l'étage, pour atténuer l'impression d'exiguïté. La climatisation a aussi été revue, "pour être adaptée pile au nombre de clients embarqués", nous explique-t-elle.

L'intérieur des voitures sera révélé dans un an. Pour l'instant, on sait seulement à quoi ressembleront les sièges. Ils seront plus fins, et supposément plus confortables. Dans la cabine, on trouve moins de boutons, mais plus d'écrans qu'avant. Le TGV M embarquera 140 passagers de plus que l'ancien, tout en consommant 20 % d'électricité en moins, grâce à son nouveau nez aérodynamique.

Le futur TGV est en cours de tests en République Tchèque, une étape qui doit durer six mois, sur un circuit ferroviaire de 13 km unique en Europe, intégralement à plate. À 320 km/h maximum, le nouveau TGV ne roulera pas plus vite que l'ancien. En revanche, il sera "modulable", avec des voitures que l'on pourra supprimer ou ajouter, d'où son nom de TGV "M".