Transport : le prix des TER en hausse... pour un service en baisse

Pierre-Antoine Valade | Reportage Celine Blampain, Brice Gereys
Publié le 2 novembre 2022 à 13h05, mis à jour le 3 novembre 2022 à 18h32

Source : JT 13h Semaine

Dans le contexte des hausses de prix, les TER ne seront pas épargnés.
En effet, dès le 1er janvier 2023, ceux de la Nouvelle-Aquitaine, de Provence-Alpes-Côte d'Azur et d'Auvergne-Rhône-Alpes augmenteront leurs tarifs jusqu'à 8%.
Dans le même temps, les régions vont limiter la fréquence et la vitesse des trains, une anomalie pour les usagers.

Face à une facture d’énergie en forte augmentation, à partir du 1er janvier en Rhône-Alpes, les trains du quotidien coûteront plus cher, entre un et deux euros d'augmentation par billet de TER. "Ce n'est pas normal puisqu'on nous incite justement à prendre le plus possible les transports en commun et là, on augmente les prix", explique une usagère dans le reportage en tête de l'article. Les voyageurs occasionnels paieront 8% plus cher. 

Des prix plus élevés et un service qui se dégrade

Pour les abonnés qui prennent le train tous les jours, la hausse sera limitée à 3%, mais cela ne calme pas les usagers. "10 euros aller, 10 euros retour, avec le Smic, on ne peut rien faire. " Même constat pour une étudiante qui prend le TER chaque semaine.  "Un euro plus un euro, ça commence à faire. Moi, j'y vais régulièrement donc à force, ce sera un peu cher oui." 

Des prix plus élevés et un service qui se dégrade. Ce mercredi matin, les équipes de TF1 avons constaté que les TER affichent des retards qui sont entre cinq et 35 minutes à la gare de Lyon Part-Dieu.

Du côté de la région, les élus affirment que cette hausse est inéluctable. "Vous avez une explosion des couts de l'énergie et ça a un impact énorme", commente Pierre Olivier, conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes encarté Les Républicains. Ils promettent toutefois que la fréquence et la vitesse des trains ne seront pas réduites. 

Pour inciter malgré tout les Français à prendre le train, le gouvernement envisage la mise en place d'un chèque transport pour les plus modestes. Ce dernier offrirait 50 € aux usagers des transports en commun et serait distribuée directement par le gouvernement et ne passerait donc pas par les Régions, responsables du transport ferroviaire local.


Pierre-Antoine Valade | Reportage Celine Blampain, Brice Gereys

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