Le 20h

VIDÉO - Découvrez "Le Train", la nouvelle compagnie française qui va concurrencer la SNCF

par L.T. | Reportage TF1 Guillaume Bertrand, Alix Ponsar
Publié le 31 mars 2023 à 7h00
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

La compagnie privée Le Train a annoncé en début d'année la commande de dix trains à grande vitesse.
D’ici à 2025, des rames relieront Bordeaux à Nantes en trois heures sans passer par Paris.
Des compagnies étrangères concurrencent aussi la SNCF sur le sol français.

Trois compagnies veulent concurrencer la SNCF : deux étrangères et une française, qui vient du sud. Le dernier-né de l’ouverture à la concurrence est bleu, minimaliste comme son nom : "Le Train". D’ici à 2025, dix rames relieront Bordeaux à Nantes en trois heures sans passer par Paris, avec sur leur route les principales gares de l’ouest, telles Rennes, Tours et La Rochelle. "Il manque des liaisons, et pourtant il y a des formidables infrastructures. Il y a des lignes à grande vitesse qu’on peut mieux utiliser, plus utiliser", affirme Alain Gétraud, cofondateur de la compagnie Le Train, dans le reportage de TF1 ci-dessus. 

Les futures rames, construites au Pays basque espagnol, bénéficieront d'un "design sur mesure", permettront d'embarquer des objets volumineux, tels que des planches de surf, et proposeront des emplacements pour 40 vélos. Elles pourront rouler à 320 km/h. 

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Le planning de livraison "reste à affiner. (...) On espère toujours une pénétration dans le Grand Ouest en 2025", assurait Alain Gétraud en janvier dernier auprès de l'AFP. Mais "construire une compagnie ferroviaire uniquement pour le Grand Ouest et uniquement pour dix rames n'aurait aucun sens", remarquait-il, disant espérer pouvoir "doubler cette flotte dans un délai assez proche, a minima".

Il ne désespérait pas de pouvoir acheter également des trains à grande vitesse d'occasion, quand bien même son accord de principe passé en ce sens avec la SNCF tardait à se concrétiser.

Des compagnies espagnoles et italiennes

De son côté, l’espagnol Renfe est déjà en phase de test sur nos rails. Cet été, avec ses trains, depuis Marseille, vous irez à Madrid ou encore de Lyon à Barcelone. Et dans un an, Renfe vous emmènera même de Lyon à Paris. 

Sur cet axe pourtant, il y a déjà un autre opérateur étranger. Il est italien et en un an, il a conquis les voyageurs. "Le problème, c’est qu’à l’heure actuelle, on est dans des périodes de grève et que je n’ai pas très confiance, donc dans le doute, je prends un train italien", confie un voyageur. "Les trains italiens sont moins chers que les trains SNCF", poursuit une autre voyageuse. "Les deux sont bien mais c’est vraiment une question de prix", ajoute encore un jeune homme. 

Une question de prix. Nous avons comparé les tarifs sur un Paris-Lyon. Même heure, même date, en classe standard Trenitalia coûte 49 euros et la SNCF, 72 euros. Des prix très compétitifs qui poussent les voyageurs à préférer Trenitalia. Pourtant, chez l’opérateur italien, pas question de parler de concurrence. "Notre stratégie, c’est d’avoir un rôle de complémentarité par rapport à la SNCF, donc il n’y a aucun objectif de faire la guerre à l’opérateur historique", assure Roberto Rinaudo, président de Trenitalia France. 

Mais sur cet axe, la SNCF a bel et bien baissé ses prix, de moins 23% en moyenne. La compagnie italienne projette aussi de relier Madrid à Paris d’ici l’an prochain. 


L.T. | Reportage TF1 Guillaume Bertrand, Alix Ponsar

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