Un sondage publié jeudi par l'institut Odoxa révèle que 30% des Français envisagent d'acheter une voiture électrique.Un chiffre encore relativement bas au moment où l'exécutif veut accélérer le déploiement de ce type de véhicule.
Un chiffre qui ne va sans doute pas rassurer les observateurs quand la faisabilité de l'objectif "tout électrique" d'ici à 2035. "Nous assumons cet objectif de 100 % de véhicules électriques en 2035", a pourtant récemment réaffirmé Emmanuel Macron, qui a annoncé un nouveau plan pour accélérer le développement de ce type de véhicule dans l'Hexagone. Oui, mais voilà, selon un sondage publié jeudi par l'institut Odoxa, seulement 30% des Français songent à acheter une voiture électrique.
Dans le détail, le coût (72%), le manque d’autonomie (53%) et les bornes de recharge (37%) constituent les principaux freins à l'abandon de la voiture thermique pour l'électrique, note cette étude* réalisée pour les cabinets Kea & Partners et Mascaret (ex-Dentsu Consulting), le journal Stratégies, BFM Business et l’Usine Digitale.
L'hybride et l'hydrogène préférés à l'électrique
L'électrique souffre aussi de la comparaison avec les véhicules à hydrogène, encore très marginaux à l'heure actuelle. Ainsi, 63% des Français voient dans cette technologie une alternative sérieuse au thermique. De même, l'hybride est très appréciée (54% songent à en acheter une).
Point encourageant pour les autorités, seuls 12% des interrogés se disent "attachés" au véhicule thermique. Mais, dans le même temps, seuls 22% des Français se disent prêts à ne plus posséder de voiture si les modèles deviennent de plus en plus chers à l'achat et à l'usage. "Cela implique qu’avec les bonnes infrastructures (disponibilités des bornes de recharges), les bonnes technologies (meilleure autonomie des batteries) et des incitations financières, la France peut atteindre ses ambitions pour limiter les émissions liées aux usages des véhicules automobiles", affirme Fabrice Catala, associé du groupe Kea.
*Cette enquête a été réalisée par internet début octobre auprès d’un échantillon de 1000 Français et 304 professionnels des technologies, du numérique et de l’innovation, selon la méthode des quotas.
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