ECONOMIE - D’après un rapport du ministère du Travail, près de 200 entreprises ont demandé un plan de sauvegarde à l'emploi depuis le 1er mars.
Les répercussions économiques du Covid-19 sur les entreprises sont considérables. Et elles ne pourraient en être qu'à leur début. Hop !, Renault, Airbus, Nokia... Dans de plusieurs secteurs les plans sociaux s'accumulent malgré les aides de l’Etat et la mise en place du chômage partiel.
Publié ce mercredi, un rapport de la Dares, le service des statistiques du ministère du Travail, quantifie avec précision l'impact sur l'emploi, entreprise par entreprise. Entre le 1er mars et le 5 juillet, 193 plans sociaux ont été dénombrés. Un chiffre plus que significatif puisque deux fois plus important par rapport à l'année précédente à la même période.
Une hausse des offres en interim et CDD
Plus de 27.000 postes sont concernés contre 13.033 l’année dernière. Et le nombre ne cesse d'augmenter. Le 1er mars déjà, 11 sociétés demandaient un plan de sauvegarde à l'emploi. Depuis mi-juin, elles sont plus d’une trentaine à être listées chaque semaine.
Toujours d’après le rapport de la Dares, le nombre d’offres en ligne a néanmoins augmenté. Mais les secteurs touchés par cette recrudescence de l’emploi sont très spécifiques. On retrouve la santé, l’hôtellerie-restauration, qui ont doublé leur niveau par rapport à la période pré-confinement. La construction et les métiers de l'industrie ont, eux, dépassés de près 33% leur niveau avant le confinement.
La restauration, l’hôtellerie et la construction étaient tous à l’arrêt pendant le confinement, ce qui peut expliquer la hausse des demandes dans ces milieux. Reste que les emplois proposés ne concernent pas forcément des offres sur le long terme. De fait, 47% des demandes sont pour des missions d’intérim ou des CDD.
Retrouvez ici toutes les informations sur l'évolution de la pandémie.