La grande distribution a longtemps traîné une mauvaise réputation sur le marché du travail. Les contrats signifiaient souvent temps partiel, et journées morcelées.Les magasins peinant à recruter, ils ont décidé d’être plus attractifs.
Une longue file d'attente s'est formée dans un supermarché, que l'on peut voir dans le reportage de TF1 en tête de cet article. À y regarder de plus près, ces étranges clients n'ont ni panier ni caddie, mais parfois un CV à la main. Car s’ils sont venus si nombreux ce samedi matin dans cette enseigne de la grande distribution, c’est pour passer un entretien d’embauche. Face aux candidats, et c’est une première, ce ne sont pas des RH, mais le personnel du magasin qui mène les discussions.
7.000 postes à pourvoir chez le n°1 du secteur
La motivation, voilà ce que recherchent particulièrement les recruteurs. La grande distribution manque de bras. Caisses, mises en rayon, accueil, boulangerie, boucherie : chez le n°1 français, pas moins de 7.000 postes sont à pourvoir. L'enseigne organise une visite guidée des lieux pour attirer les futurs collaborateurs. La rémunération, elle, variera selon le poste occupé. L’argument fort, ici, c’est le treizième mois, et des primes de participations et d'intéressement chaque année.
Dans un autre magasin en Normandie, dans les rayons dits "traditionnels", on trouve une fromagerie, une boucherie, une boulangerie, une poissonnerie. Alors l’enseigne doit débaucher de vrais artisans. Vincent nous raconte qu'il était boucher en centre-ville, avant de céder aux sirènes de la grande distribution.
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