ÉTUDE - Un sondage Ipsos pour OurCo estime que près d’un tiers des salariés ont la tête ailleurs un à deux jours par semaine. En cause notamment, la souffrance au travail, la perte de sens et le stress...
Connaissez-vous le "présentéisme contemplatif", aussi appelé "absentéisme moral" ? Ces deux expressions parlent d’elles-mêmes : on imagine un salarié, assis derrière son ordinateur, le regard perdu, naviguant dans le flou. Il est là, fait ses heures, mais rêvasse, ne travaille pas vraiment efficacement.
"Le présentéisme contemplatif, c'est quand on est physiquement au travail mais que notre esprit est ailleurs. Quand on est trop fatigué pour travailler correctement, occupé à régler des problèmes perso ou qu'on n'est pas motivé", explique OurCo, un service destiné aux salariés confrontés à des problèmes au travail, qui vient de mener une étude sur le sujet.
Car si l’on se doute que ce genre d'absence arrive au travail, ce que l’on connaissait moins, c’est la récurrence du phénomène. Et le sondage, mené avec l'institut Ipsos, en montre l’ampleur.
Quand on demande comment ça va au #boulot , la réponse est souvent "bof bof". 😞 Pour aider au mieux les #salariés , nous avons voulu en savoir plus avec une étude #ipsos . Mal-être, absentésime, présentésime ... Les résultats sont édifiants ! #ourco #MondayMotivaton #Emploi pic.twitter.com/tUJjNZWmFU — OurCo (@OurCoApp) February 19, 2020
Ce sont ainsi 74% des sondés qui disent se sentir physiquement au travail mais totalement absents d’esprit et inefficaces. Pour 59% d’entre eux, cela survient un à deux jours par mois, et même un à deux jours par semaine dans 28% des cas.
Les causes sont assez bien identifiées et nombreuses : le sondage met en avant la perte de sens et de motivation au travail (48% des sondés), les tensions avec les collègues (43%), une souffrance (stress, burn-out, harcèlement), des tensions avec des responsables ou des problèmes personnels graves.
La plupart des gens concernés osent aborder leurs problèmes : 77% confient en parler au travail, et 88% dans le cadre personnel. Mais, pour les trois quart des personnes interrogées, cette aide est insuffisante. Ces résultats sont un véritable enjeu pour les entreprises, à la fois en terme de productivité, mais aussi pour les coûts humains que cela représente, les salariés compensant comme ils le peuvent ces situations de mal-être.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès
- SportsRC Lens
- Sujets de sociétéLe pape François à Marseille, une visite historique