Pour compenser la hausse des prix, le mécanisme économique le plus efficace serait d’augmenter les salaires.Mais dans ce contexte de crise, les entreprises peuvent-elles vraiment se le permettre ?Beaucoup devront pourtant s’y résoudre.
Romance Beckerich est salariée chez le fleuriste Jenny Fleurs. Son salaire n’a pas augmenté depuis le début de l’année, pourtant elle a bien en tête tout ce qui lui coûte plus cher dans son quotidien. Sa patronne aimerait bien faire un geste pour l’aider, sauf que ces derniers temps, sa clientèle ne vient plus.
Dans toutes les PME, les attentes sont fortes côté salaire. Chez ce coiffeur, les clients sont aussi moins nombreux. Mais pour garder ses employés, le patron s’est résolu à mettre la main au porte-monnaie : plus 100 euros bruts sur leur feuille de paie. Chaque client va payer 5 euros de plus sa formule coupe-shampoing. C’est beaucoup.
Il faut bien comprendre qu’augmenter les salaires coûte cher aux patrons. Résultat : les PME préfèrent donner des primes à leurs employés plutôt que les augmenter. Dans cette chaudronnerie, l’activité tourne bien, mais le patron voit ses charges s’envoler : hausse des prix des matières premières, du gaz, de l’électricité. Dans ces conditions, il préfère offrir une prime à ses salariés.
Au 1er mai, seuls les salariés payés au Smic verront automatiquement leur salaire augmenter de 34 euros net.
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