Les entreprises qui avaient diminué ou arrêté leur production cet hiver relancent leur activité.C'est notamment le cas de Duralex, mais aussi de Aluminium Dunkerque.
À cinq heures, ce lundi matin, Pascal, ouvrier chez Duralex, commence sa journée. Celle-ci est très particulière. Comme lui, depuis novembre, les 250 salariés de l'entreprise passaient un tiers de leur temps chez eux. Le reste, à l'usine pour des formations ou de la maintenance, mais pas un seul verre ne sortait de la ligne de production.
Une augmentation inévitable des prix de vente
C'est enfin terminé. Gaz, électricité, la facture d'énergie est passée l'an dernier de quatre à douze millions d'euros, presque la moitié du chiffre d'affaires. Aujourd'hui, les tarifs ont baissé, mais surtout, les dirigeants sont désormais mieux armés. La marque a également décidé d'augmenter entre 10 et 15 % ses prix de vente.
Chez Aluminium Dunkerque, aussi, le plus gros consommateur français d'électricité, la baisse des tarifs a permis à 600 salariés de retrouver une activité normale. Les 264 cuves du site viennent de reprendre du service, 74 d'entre elles étaient en sommeil depuis janvier. En 2022, la facture a été multipliée par trois et a atteint le niveau record de 350 millions d'euros. Or ici, l'électricité est la matière première. Seule solution, réduire la production et donc mettre à l'arrêt un tiers des cuves.
Aujourd'hui, l'usine peut redémarrer, car les prix ont sensiblement baissé. Comme Duralex, Aluminium Dunkerque a également négocié des contrats d'énergie à prix fixe pour se protéger en cas de nouvelle flambée des prix.
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