Les 282 salariés de la fonderie MBF dans le Jura ont reçu un coup de massue ce mercredi matin, en apprenant la liquidation judiciaire de leur entreprise. Le site produisait des pièces pour plusieurs constructeurs automobiles dont Renault.
Ils sont sonnés, mais ils veulent encore y croire. Réunis en assemblée générale cet après-midi, les salariés espèrent sauver leur fonderie, présente ici depuis 80 ans. L'une des explicarions, c'est la mauvaise gestion de l'entreprise selon le principal représentant syndical. Mais il y a aussi une autre raison, la perte des principaux clients : les constructeurs automobiles français, Renault notamment, qui représentait un quart du chiffre d'affaires de l'entreprise.
Mais cette fonderie du Jura était-elle de toute façon condamnée ? C'est la question que se pose ce rapport commandé l'an dernier par le gouvernement. D'ici 2030, 5 200 emplois sur les 13 500 de la fonderie automobile française devra disparaître à cause de la fin programmée des voitures à moteur diesel et essence. Il reste 350 fonderies en France. Pour le gouvernement, l'avenir de cette filière passe par un regroupement pour survivre.
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