VIDÉO - Garde champêtre, une vocation trop rare

par La rédaction de TF1 | Reportage Sonia Boujamaa, Christophe Napoli
Publié le 17 février 2023 à 17h18

Source : JT 13h Semaine

Les gardes champêtres sont de moins en moins nombreux dans nos régions.
Leur nombre a été divisé par 30 en 65 ans.
Pourtant, leur rôle reste important dans nos villages.

Avec son uniforme et son arme, à Blausasc (Alpes-Maritimes), la police, c'est lui. Depuis deux ans, Romain Karampournis travaille dans ce village de 1 700 habitants. Il connaît personnellement chacun d'entre eux. Il est une figure d'autorité très appréciée par les villageois. Tous les jours, il patrouille au cœur de la commune et dans les forêts alentour. Il est attentif à tout, notamment des automobilistes qui empruntent des chemins interdits.

Le garde champêtre traque les dépôts sauvages, lutte contre la pollution et fait respecter les arrêtés municipaux. Policier de campagne, il a un champ d'intervention plus large qu'un policier municipal. C'est un couteau suisse indispensable pour le maire de la commune avec ses 150 compétences au total.

Préserver l'environnement, c'est ce qui a poussé Romain, ancien militaire, à changer d'uniforme. Après une formation de trois mois, il est devenu garde champêtre, mais il est un cas isolé. Le travail est solitaire et exigeant pour un salaire de 1400 euros. Aujourd'hui, la relève du plus vieux policier est difficilement assurée. À sa création, le garde champêtre était connu comme crieur public. Au fil des siècles, ses missions se sont élargies, mais pas son statut ni sa rémunération.


La rédaction de TF1 | Reportage Sonia Boujamaa, Christophe Napoli

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