À l’approche de l’été, nous avons souvent évoqué le manque de main d’œuvre dans certains secteurs.En conséquence, des jeunes sans diplômes peuvent désormais trouver facilement des contrats bien mieux payés qu’avant.
Grégory Furnon, 22 ans, vient d’intégrer cette entreprise de matériels de protection pour les forces de l’ordre. Il aurait pu être apprenti pendant deux ans mais il a préféré prendre tout de suite le CDD d’un an qui lui a été proposé. Un cas loin d’être isolé dans cette société qui a dû créer son propre cursus de formation pour attirer les jeunes sans être dépendant de l’apprentissage.
Avec les pénuries de main d’œuvre observées actuellement, pour garder un jeune et le faire travailler plus, certaines entreprises vont même jusqu’à interrompre la formation d’un apprenti en cours de route. En contrepartie, le salarié se voit proposer un CDI mieux rémunéré. Ce que regrettent les professionnels de l’apprentissage.
Résultat : les centres de formation, comme ici pour les métiers de la vente, ne font plus le plein. À la rentrée prochaine, 700 postes sont à pourvoir pour seulement 500 jeunes inscrits à ce stade. Malgré la tentation de travailler tout de suite, ces élèves ne regrettent pas leur choix. Actuellement, plus de 700 000 jeunes sont en apprentissage . L’objectif du gouvernement est de parvenir à un million d’ici la fin du quinquennat.
T F1 | Reportage C; Adriaens-Allemand, T. Valtat, C. Buisine
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