Tous les commerces jugés non essentiels doivent rester fermés jusqu'à nouvel ordre pour freiner la propagation du virus. Mais la situation se complique. Plusieurs pistes sont avancées pour permettre une réouverture.
Depuis fin octobre, le temps s'est arrêté dans les commerces non essentiels. C'est le cas chez un bottier qui venait de reconstituer son stock pour la saison. Au total 250.000 euros de marchandises attendent d'être vendues. Alors pour survivre, il exhorte le gouvernement à permettre une réouverture d'ici la fin de la semaine. "En milieu de semaine, il faut absolument rouvrir. Nous ne demandons qu'une seule chose, c'est de travailler. Nous sommes au bord de l'endettement total", a déclaré Patrick Bellaiche.
Le 12 novembre, c'est la date d'une réouverture demandée par quatre fédérations de commerçants. Francis Palombi est à la tête de l'une d'elles. Aujourd'hui, il veut rouvrir à tout prix, quitte à réduire la jauge d'une personne pour 4 m² par magasin. Réduire le nombre de clients, c'est la solution la plus évidente pour Vanessa Zerbib, commerçante à la tête d'une imprimerie. Aujourd'hui, seul le "click and collect" lui permet de sauver son commerce ouvert il y a deux.
Fait rare, les commerçants de quartier, mais aussi les géants du secteur sont aujourd'hui associés. Au centre commercial Westfield Vélizy 2, 60 magasins sur 200 seulement sont ouverts. "On a le projet d'installer un drive centralisé sur le parking pour que l'enseigne qui ferme à 18h ou à 19h puisse nous confier ses colis", nous a fait savoir le directeur Jonathan Toulemonde. Favoriser les prises de rendez-vous ou étendre les horaires d'ouverture des magasins, d'autres pistes avancées par les commerçants pour survivre.
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