Au travail, le bonheur de la nouvelle génération ne passe plus par une carrière réussie.Elle est marquée par un individualisme beaucoup plus assumé.
Montpellier, dans le top trois des villes préférées des étudiants. Ils sont 55 000 à préparer leur entrée sur le marché du travail, avec plus ou moins de certitudes. Les ingénieurs diplômés de l'école Pôle Chimie Balard, par exemple, sont quasiment sûrs de trouver immédiatement un emploi.
Fidèle à leurs engagements, mais plus à une entreprise
Pour autant, ils ne sont pas prêts à tout accepter. Samy, par exemple, veut travailler dans le secteur de l'énergie. Ces étudiants veulent rester fidèles à leurs engagements environnementaux et sociétaux, mais pas forcément à une entreprise. Leurs perspectives sont marquées par l'incertitude.
Ce temps qui leur est peut-être compté, ils veulent donc en profiter tout de suite. D'où l'importance qu'ils accordent au bien-être au quotidien et la tentation peut être du "chacun pour soi". Sur un chantier, il manque des bras. Cela entraîne des retards. La nouvelle génération supporte moins bien la contrainte et l'autorité.
La suite du reportage est à retrouver dans la vidéo en tête de cet article.