Noël dans les pas d’un directeur de grand magasin

Publié le 14 décembre 2020 à 20h28, mis à jour le 15 décembre 2020 à 0h48

Source : JT 20h Semaine

Il existe de nombreux métiers saisonniers, mais il en est un dont le destin dépend vraiment des 20 jours qui précèdent Noël : vendeur de jouets. Il mène des journées de stakhanoviste pour faire face à l'afflux de demandes.

Le bruit du papier cadeau, les chariots remplis à as bord, les files d'attente interminables... Après un mois de fermeture, le magasin de jouets PicWicToys à Lomme (Nord) retrouve le rush de Noël. Un enjeu crucial sous la responsabilité d'un seul homme, le directeur. Son objectif le jour de notre visite est d'atteindre les 5 000 clients. Alors en pleine crise sanitaire, comment compte-t-il gérer une telle affluence ? Et surtout, parviendra-t-il à sauver sa saison ?

Ce matin-là, après avoir inspecté les lieux, Cyril Dessaint motive les troupes. "C'est le dernier rush, on le sait. C'est la dernière ligne droite, donc on ne lâche rien, on y met de l'énergie et ça va le faire. Bon courage !", a-t-il lancé auprès de ses collaborateurs. Mais il le sait, il faudra plus que des encouragements rattraper les 40% de chiffre d'affaires perdu en novembre.

Sa première astuce est d'ouvrir à 8h30, soit une demi-heure plus tôt que d'habitude. Et cela fonctionne, car les clients sont déjà là. Les premiers arrivés auront beaucoup de choix. La deuxième stratégie du directeur est d'exposer le plus de jouets possible en rayon, quitte même à ce que ça déborde par endroits. Avec la fermeture de novembre, il se retrouve avec un stock en plus sur les bras par rapport à l'an dernier.

À midi, les caisses sont prises d'assaut. Jeux de société et de construction s'arrachent. Les clients attendaient la réouverture. Un premier coup de chaud pour Cyril et ses équipes, mais pas le temps de tergiverser. À quinze heures, les commandes affluent aussi en ligne. L'espace dédié à la détente a été complètement aménagé pour accueillir les commandes. Dehors des places de parking ont été transformées en zones d'attente. Mais tout cela sera-t-il suffisant ?


La rédaction de TF1info

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