Le 20h

VIDÉO - Cette entreprise de l'Oise recrute... par tirage au sort

par V. F | Reportage TF1 Nicolas Robertson, Vincent Pierron
Publié le 29 mars 2023 à 11h44, mis à jour le 29 mars 2023 à 15h58
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

On parle régulièrement de la pénurie de main-d'œuvre, en particulier pour les emplois saisonniers.
À Beauvais, une entreprise fait face à la situation inverse.
Elle a recours au tirage au sort pour départager les nombreux candidats à ses jobs d'été.

Yaël, étudiante de Beauvais, scrute perplexe son ordinateur. Elle croise les doigts. La jeune femme espère être bientôt tirée au sort. Mais n'allez pas croire qu'elle vient de s'inscrire à un jeu concours : elle vient seulement de postuler pour un job d’été. "Normalement, c'est avec le CV et la lettre de motivation, mais c'est vrai que c'est assez discriminant parce qu'on n'a pas tous le même passé. Là, ça donne sa chance à tout le monde et c'est vraiment génial", souligne-t-elle dans la vidéo du 20H de TF1 ci-dessus.

Comme cette étudiante, plus de 160 candidats espèrent travailler dans cette entreprise de distribution de fournitures industrielles et de composants électroniques installée à Beauvais, RS France. Mais seuls 50 chanceux seront sélectionnés pour être cariste, préparateur de commande ou d'emballage. 

De futurs salariés en CDI

Pour attirer autant de candidats, l’entreprise a mis le paquet : pas de travail le week-end, des horaires à la carte le matin ou l'après-midi, 35 heures par semaine pour... 1 900 euros brut par mois. C'est Guillaume Gruyer, responsable de recrutement chez SAMSIC, qui a la lourde tâche d'appuyer sur le bouton pour lancer le tirage au sort. "On a deux postes disponibles sur le mois d'août et on a 14 candidats qui se sont inscrits", explique-t-il. Roulement de tambour, ce sont finalement les candidats 1 et 6 que l'ordinateur a sélectionnés. "La seule chose qu'on leur demande, c'est d'être étudiants et d'être majeurs", précise Guillaume Gruyer. 

Depuis dix ans, le nombre de candidats qui postule a plus que triplé. De son côté, l’entreprise y trouve son compte et en profite pour préparer l’avenir. Selon Céline Senteno, directrice des ressources humaines de RS France, ces jeunes sont potentiellement de futurs salariés en CDI. "Car ils peuvent se dire : 'c'est super, il y a d'autres métiers'. Parce que les métiers ne sont pas très connus chez nous, et ils ont peut-être l'opportunité de découvrir autre chose", dit-elle.

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Pour les candidats, il n'y a maintenant plus qu'à attendre, les heureux élus seront contactés prochainement.


V. F | Reportage TF1 Nicolas Robertson, Vincent Pierron

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