VIDÉO - Pénurie de carburant : retour au télétravail, comme au temps du confinement

Bureaux vides, locaux désertés, cafétéria sans client... Les scènes du reportage de TF1 en tête d'article n'ont pas été tournées durant les confinements dus au Covid-19, mais bien ce vendredi 14 octobre. Pour éviter les files d'attente à la pompe, certains ont retrouvé des réflexes acquis durant la pandémie, à commencer par le télétravail. 

C'est le cas notamment de Pauline Lebouleux qui parcourt 60 km par jour pour se rendre au bureau, pour un travail qu'elle peut très bien faire de chez elle. Alors face à la crise des carburants, cette salariée a laissé sa voiture au garage et rallumé son ordinateur à la maison. C'est son troisième jour de télétravail cette semaine. Son employeur a permis à la moitié de ses collaborateurs de rester à la maison ce matin. "On a adapté notre charte de télétravail dès l'augmentation des prix des carburants au début du mois de mars", souligne Alexia Amand, directrice des ressources humaines d'"Adista".

Le monde du travail s'est adapté rapidement à la pénurie, et cela se ressent jusque sur les routes. Il y a deux semaines, avant le début de la crise, les bouchons étaient deux fois supérieurs à ceux constatés ce vendredi matin en région parisienne. Le quartier d'affaires de la Défense est beaucoup plus clairsemé que d'habitude, et les restaurateurs du coin revivent ainsi les moments difficiles du confinement. Le télétravail est devenu en à peine deux ans un outil d'ajustement aux crises. Mais encore faut-il avoir un métier que l'on peut exercer à distance.