Au Liban, personne n'a oublié la terrible explosion du 4 août. Les nombreuses vitres et vitrines pulvérisées par le souffle ont relancé la tradition de souffleur de verre.
C'est l'histoire d'une renaissance à Beyrouth (Liban). Au souk el Tayeb, au milieu des bocaux et des galettes, les carafes traditionnelles libanaises avaient disparu des étals avant de réapparaître aujourd'hui. "Un retour aux traditions et à l'identité libanaise qu'on a besoin d'affirmer un peu plus en ce moment", explique une riveraine. Les débris de l'explosion du port le 4 août sont les matières premières de ces carafes. Il y a eu 6 000 tonnes de verre au total et ils sont toujours en train d'être ramassés. Une entreprise libanaise a alors décidé de les recycler. Ils sont transportés dans une fonderie artisanale dans le sud de Beyrouth.
C'est sur leur terre que cette tradition phénicienne est née il y a 3 000 ans. La famille Khalifeh souffle le verre aussi loin que remonte son arbre généalogique. Faute de commande, le four n'a pas tourné depuis un an, mais le geste n'a rien perdu de sa précision. Ces artisans ont toujours vendu leurs carafes sur le marché, mais la nouvelle génération commence aujourd'hui à exporter les verres soufflés. Et ils ont beaucoup de commandes.
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