Des chauffeurs routiers, des ambulanciers, des chauffeurs de cars... réclament des hausses de salaire.Ils sont indispensables à la bonne marche de l’économie.Mais leurs salaires sont souvent à peine supérieurs au SMIC.
Sur un rond-point à Caen, les grévistes distribuent des tracts. Ils ont écrit dessus qu’ils s’appauvrissent un peu plus tous les jours. Tous sont chauffeurs. Nous avons fait la rencontre d’Aniela. Elle a 45 ans, ambulancière, et gagne 1 600 euros nets par mois. Un salaire qui ne suffit plus depuis que les prix ont augmenté.
Chaque dépense plonge ces chauffeurs dans la précarité un peu plus. C’est le cas d’Émilie. Elle conduit des bus scolaires. Elle travaille à trois quart-temps et gagne 830 euros nets par mois. Un peu plus loin, en Bretagne, du côté de Brest, Eddy est chauffeur routier. Il transporte des colis et gagne 1 500 euros nets par mois, lorsqu’il touche toutes ses primes. Et aujourd’hui pour la première fois, il compte chaque euro.
En Normandie, les ambulanciers aimeraient être reconnus comme une profession de la santé et non pas du transport. Florian, 30 ans, qui gagne 1 400 euros nets par mois, voudrait une augmentation significative de son salaire. Sauver le pouvoir d’achat, voilà ce que réclament ces salariés.