INITIATIVE – Pour des raisons à la fois économiques et écologiques, et parce qu'elles sont soumises à des objectifs de quotas, les flottes d'entreprise se mettent de plus en plus à l'électrique.
Dans le virage de la transition écologique, la question des véhicules propres est centrale. De plus en plus de flottes d’entreprises se mettent ainsi à l’électrique, dans l’objectif de respecter les quotas imposés par la loi d’ici deux ans. A partir de 2022, elles devront avoir intégré au moins 10% de véhicules électriques ou hybrides, 50% d’ici 2030.
En 2019, l'enseigne de restauration rapide Domino's dans laquelle se rend une équipe de TF1 dans le reportage ci-dessus a par exemple acheté cinq scooters électriques pour livrer ses produits. Un avantage écologique certain, puisque son ancienne flotte émettait chaque mois près de 300 kg de dioxyde de carbone. De plus, un véhicule électrique permet d’en finir avec les nuisances sonores. "Un livreur peut faire jusqu’à 15 livraisons sur un soir, principalement dans des milieux résidentiels, de la ville. C’est un atout considérable que ça ne fasse pas de bruit. Et c’est vraiment pour notre image quelque chose de 100% positif", fait valoir son responsable, Guillaume Tripoli.
De belles économies à la clé
Si les professionnels se tournent de plus en plus vers ce type de véhicule, c'est aussi grâce aux aides prévues par l’Etat, et notamment à la prime à la conversion, plus avantageuse depuis le 3 août dernier pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride.
La société Ecolotrans a ainsi acheté 130 véhicules supplémentaires en trois ans et dépense 3 euros en électricité pour parcourir 100 km, contre 10 euros pour la même distance avec de l'essence. Au total, l’entreprise réalise ainsi une économie de 180.000 euros sur toute l’année.
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