Le 20h

VIDÉO - Découvrez l'Icon of the seas, ce mastodonte des mers qui fait déjà des vagues

par M.G | Reportage TF1 Olga Levèque, Lise Cloix et Lucas Lassalle
Publié le 13 juillet 2023 à 7h00, mis à jour le 13 juillet 2023 à 9h56

Source : JT 20h Semaine

Véritable symbole de démesure, l'Icon of the seas effectuera sa première croisière en janvier 2024.
Les premiers tests, menés en Finlande, se sont bien passés.
Mais l'immense paquebot, le plus grand jamais construit, fait déjà l'objet d'une multitude de critiques.

À côté de ce monstre, le Titanic - plus grand bateau en son temps - ressemblerait presque à un vulgaire voilier. L'Icon of the seas, gargantuesque projet de Royal Caribben, a récemment conclu ses premiers essais au large du chantier de Meyer Turku en Finlande. "Lors de sa première série d’essais en mer, Icon of the Seas a parcouru des centaines de kilomètres, au cours desquels les moteurs principaux, la coque, les systèmes de freinage, la direction, le bruit et les niveaux de vibration ont tous été testés", s'est félicité la firme américano-norvégienne. Même si une deuxième batterie de contrôles est programmée, l'impressionnant paquebot fait donc un pas de plus vers sa première croisière, programmée en janvier 2024, aux Caraïbes. 

Aussi long que la Tour Eiffel

Avec ses 365 mètres de long, 46 mètres de haut (l'équivalent d'un immeuble de 17 étages) et 250.000 tonnes, le navire bat tous les records. Véritable parc d'attractions sur la mer, il compte sept piscines, une vague de surf artificielle et un parc aquatique composé de six toboggans. Comme si cela ne suffisait pas, une quinzaine de restaurants et bars, qui proposent "40 options révolutionnaires de restauration", sont également prévus. Le tout pour accueillir près de 10.000 personnes (jusqu'à 7600 passagers et 2350 membres d’équipage). Le voyagiste le garantit, à bord, les passagers passeront les "meilleures vacances en famille au monde" et "les meilleurs moments de (leur) vie, plusieurs fois par jour"

Engouement et critiques

Ce genre de projets est souvent très clivant : on adore ou on déteste. Plusieurs habitantes de Bordeaux, interrogées par TF1 dans le reportage en tête de cet article, ne cachent d'ailleurs pas leur scepticisme. "Pour moi, c'est un peu trop gros, mais je reconnais qu'il est beau", lance l'une d'entre elle. "De rester, avec tous ces mêmes gens au même endroit, enfermée, ça ne serait pas mon truc", ajoute une autre. Pourtant, pour son premier voyage dans les Caraïbes, toutes les cabines ont déjà trouvé preneur, signe d'un véritable engouement. Les prix relativement bas et les formules "tout compris" en attirent plus d'un. "Il y a des prix très très bas, à partir de 400 euros la semaine tout compris, en basse saison. La moyenne, c'est 1300 euros à peu près, en haute saison", indique Laurent Abitbol, président de Havas Voyages et Selectour. 

Mais, avant même sa mise à l'eau, ce monstre des mers, propulsé au gaz naturel liquéfié, suscite de nombreuses critiques, notamment concernant son impact environnemental. L'empreinte carbone de ce genre de bateaux est l'une des plus élevées au monde, tous moyens de transport confondus : ils peuvent consommer jusqu'à 175.000 litres de carburant... par jour. Ils ont "un impact énorme par les gaz à effet de serre qu'ils émettent, mais également sur la biodiversité marine par les rejets qu'ils provoquent. Ils affectent aussi la qualité de l'air, ce qui va bouleverser la santé des populations des ports dans lesquels les navires font escale", prévient Gwénaëlle Ménez, porte-parole de "Stop Croisières". 

Face à ces effets néfastes, et sous la pression populaire, plusieurs ports ont d'ores et déjà interdit la navigation de ces titans des mers, à l'instar de Venise. 


M.G | Reportage TF1 Olga Levèque, Lise Cloix et Lucas Lassalle

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