Évasion : à la découverte de l'État du Kerala, paradis vert de l’Inde

TF1 | Reportage Marion Laouamen
Publié le 11 mai 2022 à 20h35, mis à jour le 12 mai 2022 à 12h08

Source : JT 20h Semaine

À l'extrême sud de l'Inde, dans la région du Kerala, terre, ciel et mer se confondent.
Cet immense réseau de lagunes, de lacs, composé de 1500 km de canaux, se trouve à l'intérieur des terres.
Des eaux reculées appelées "backwaters" en anglais.

Ces eaux se visitent à bord de maisons flottantes. À l'extrême sud de l'Inde, dans l'État du Kerala, un immense réseau de lagune et de lacs attire les touristes du monde entier qui les découvrent à bord de bateaux proposant tout le confort d'un hôtel. Des navires luxueux qui étaient autrefois destinés au transport de marchandises. 

Des matériaux, de la nourriture et surtout des épices étaient acheminés à leur bord, des montagnes jusqu'à la mer. Les commerçants arabes, chinois, puis européens venaient s'y approvisionner. Depuis, ces maisons flottantes ont été remplacées par le train et les camions. Les navires se sont alors transformés en hôtels sur l'eau.

Ils permettent, au fil de l'eau, de découvrir ce paradis vert. Il est habité par environ un million de personnes, qui vivent le long des backwaters, ces eaux reculées dans les terres. Ici, pas de voitures, ni de motos. Chacun possède son canoë. Dans cette région très marécageuse, la population vit principalement de la culture du riz et de l'élevage de canard. Deux activités qui vont de pair. Et bien sûr, dans ces méandres naturels, les poissons et les fruits de mer nourrissent les habitants depuis toujours. Mais en quelques années, certains ont vu le produit de leur pêche diminuer de plus de moitié.

Certains lacs sont devenus trop pollués. K.M. Poovun ancien pêcheur et environnementaliste, étudie la qualité de cette eau. Pour lui, il y a trois principaux facteurs de pollution : le barrage construit dans les années 60, les pesticides utilisés par les agriculteurs, ainsi que les maisons flottantes et l'industrie du tourisme avec les milliers de petites et grandes stations balnéaires. Habitants et professionnels du tourisme prennent conscience qu'il y a urgence à agir. Ils doivent protéger leur paradis fragile, leur camaïeu de vert qui attire chaque année près de vingt millions de touristes, indiens et internationaux.


TF1 | Reportage Marion Laouamen

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