Cette semaine, on part à la rencontre de ceux qui font vivre nos montagnes.Ce mercredi, cap au refuge de Villar-d'Arène dans les Hautes-Alpes.
Il se cache là-haut quelque part à 2100 mètres d'altitude. Pour l'atteindre, il faut répondre à l'appel des marmottes. Il faut gravir les pentes himalayennes de Loison, à deux heures de marche en plein soleil, avant de l'apercevoir enfin. Petit cocon de bois et de pierre pausé là comme par mégarde.
Sylvie Jacob attend l'arrivée d'un groupe de randonneurs. Avec son compagnon Sébastien, ils sont les deux capitaines de ce refuge de montagne aux portes du parc national des Écrins. De juin à septembre, ils accueillent chaque jour une vingtaine de personnes.
Autour de la table, toutes les générations sont rassemblées. Facilement accessible, le refuge attire de nombreuses familles. Et comme le téléphone portable ne passe pas, c'est avec son voisin de table que chacun discute.
Pendant que Sébastien assure la distribution des dortoirs, à l'extérieur, la montagne accueille les derniers rayons du soleil. Un souffle glacé se répand sur l'alpage. Le lendemain matin, le refuge se réveillera doucement au son des clarines.