Le Saint-Laurent, dont l'embouchure est située à l'extrémité est du Québec, au Canada, est l’un des plus grands fleuves d’Amérique du Nord.Le journal de 13H de TF1 est parti à la rencontre de celles et ceux qui ont la chance de vivre sur ces berges majestueuses.
En cas de vertige, mieux vaut rester bien accroché : une passerelle surplombe la chute de Montmorency à 83 mètres de haut, soit 30 de plus que les chutes du Niagara. Quelques touristes français ont eu le courage de s’y aventurer. Elle se trouve à quelques minutes à peine de la ville de Québec. Cette chute est le point de départ du voyage de l'équipe du 13H de TF1, dans le reportage en tête d'article, qui la mène à suivre le cours du Saint-Laurent jusqu’à son embouchure.
Le premier arrêt est Kamouraska, un village situé sur la côte sud du Saint-Laurent, et sans doute l’un des plus beaux du Québec. Simon Beaulieu y pêche l'anguille dans les eaux du fleuve, un endroit stratégique puisqu'à ce niveau du Saint-Laurent, l'eau douce devient salée. Les anguilles, déboussolées par ce changement brutal, se regroupent sur les rives, se prennent dans les filets et se dirigent vers les coffres quand la marée se retire.
Davantage dans les terres, de grands oiseaux blancs transpercent le ciel, accompagnés d’un bruit assourdissant. Originaires d’Arctique, les oies des neiges se regroupent et redescendent vers le sud pour y passer l’hiver. Comme leur voyage est long - plus 5000 kilomètres -, elles font halte sur leur chemin dans les champs de maïs de la région pour reprendre des forces. À condition d'être au bon endroit au bon moment, vous pouvez les apercevoir avant leur grand départ.
Il est aussi impossible de parler de la région sans parler du sirop d’érable, puisque le Québec assure trois quarts de la production mondiale. "Un adaptateur est inséré dans l'écorce, puis on vient planter le chalumeau. Un tube permet à la sève de s'écouler, sur une vingtaine de kilomètres", explique Nathalie Decaigny, coproriétaire du domaine Acer, à Auclair. De petits tuyaux sont reliés à de plus gros, qui conduisent le produit jusqu'à une ferme. Plus la récolte se fait tard dans la saison, plus la robe du sirop s'assombrit et son goût se renforce.
À l'extrémité est du Québec, la baie du Saint-Laurent se dévoile enfin, au niveau du petit village de Percé, qui doit son nom à un immense rocher de 88 mètres de haut et à son arche.
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