Un climat doux à l'automne, une île accessible à tout moment grâce à son pont, Noirmoutier est une destination agréable le temps d'un week-end.
Des marais salants à la navigation, l'île vit au rythme de la mer et de la terre, ce qui en fait toute son authenticité. Direction le passage du Gois pour notre premier arrêt. Ici, les fonds marins sont très accessibles à marée basse. Pour huit euros par personne, Jean-Yves, Paul et Yaël nous accompagnent pour tout nous apprendre de la pêche aux palourdes. Chaque pêcheur à pied peut ramasser jusqu'à trois kilos de coquillages.
Pendant que les palourdes dégorgent, nous retrouvons notre logement au milieu des pins de Noirmoutier. Pour une tente, il faut compter 60 euros la nuit à cette saison. "On n'a pas besoin d'être un campeur aguerri pour séjourner dans nos hébergements. On apporte vraiment juste le nécessaire, ce dont on a besoin et on profite vraiment directement", sourit Edith Reynard, responsable du camping Huttopia. L'atout incontestable de ce logement est la cuisine : prête à l'emploi, parfaite pour cuire les palourdes.
Au cœur du métier de pêcheur
Il est temps de découvrir notre prochain incontournable. C'est parti pour un cours de voile accompagné de Joël, le moniteur. Des manœuvres aux nœuds, ce cours de navigation dure une demi-journée et coûtera 55 euros par personne. Un bon échauffement pour la suite. En selle pour une traversée des marais salants à vélo. Nicolas Pilorin propose des visites guidées en pédalant.
Pour notre deuxième journée, nous allons découvrir un lieu normalement interdit au public. La criée du port de l'Herbaudière, au nord-ouest de l'île, ouvre ses portes aux visiteurs, rapidement plongés dans l'univers des pêcheurs et des mareyeurs. Mais avant la vente, les pêcheurs ont un autre travail en arrivant au port. Une véritable immersion au cœur du métier de leur métier que vous pouvez découvrir dans le reportage en tête de l'article.
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