S'adapter aux changements climatiques, c'est aussi devenu une question de confort, et même de survie pour les îles. Sur les îles du Ponant (Bretagne), cela fait des années que l'on réfléchit aux moyens d'être le plus autonome par rapport au continent.
Derrière leur image de carte postale, les îles du Ponant sont exposées aux éléments de la nature. Si hier, elle dépendait du continent pour vivre, aujourd'hui, elle recherche l'autosuffisance. L'île d'Ouessant côtoie l'un des courants marins les plus puissants d'Europe. L'hydrolienne, haute de 25 mètres, couvre 10% des besoins électriques de l'île. Le passage de Fromveur a un potentiel énorme. Il peut produire de l'électricité pour tous les habitants du Finistère. L'hydrolienne est contrôlée à distance. Tout le système d'alimentation évolue. Jusqu'à maintenant, l'électricité dépend majoritairement d'une centrale à fioul.
Si les courants de la mer deviennent une source d'énergie, la terre est la clé de l'autonomie alimentaire des îliens. L'île de Groix compte trois exploitations maraîchères pour 2 000 habitants à l'année. Toutes les productions sont vendues sur l'île, une grande partie au marché, mais aussi aux restaurateurs.
À 50 kilomètres de là, sur l'île d'Hoëdic, le potager n'est pas l'affaire de quelques maraîchers, mais aussi des habitants. Pour un euro symbolique, la mairie loue cette terre communale aux Hoedicais, un moyen d'entretenir l'île et d'éviter la privatisation des terrains.
TF1 | Reportage M. Monnier, X. Baumel, J. Prat
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