Partir sur les chemins de Compostelle, c’est faire le vide et progresser tant physiquement qu'intérieurement.Une expérience qui séduit de plus en plus de pèlerins.TF1 les a rejoints à l'étape de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Sur les hauteurs de Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques), à 1200 m d’altitude, on croise une camionnette, tenue par un berger polyglotte. Entre food-truck et épicerie ambulante, sa présence sur une voie vieille de plus de 500 ans a de quoi surprendre les pèlerins. Il faut dire qu'une très grande partie de l'économie locale dépend du pèlerinage. Les confinements dus à la pandémie avaient limité les déplacements sur le sentier mythique, les marcheurs sont désormais de retour en masse.
La credencial, le passeport du pèlerin
En ce mois d’avril, six trains par jour déversent un flot de passagers, direction la vieille ville et son bureau des pèlerins, qu'on découvre dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Dans cette sorte de tour de Babel, les marcheurs s'informent dans un brouhaha intense. Les bénévoles, eux, tamponnent leur "credencial", le passeport du pèlerin de Compostelle.
L’an dernier, 118 nationalités se sont croisées à Saint-Jean-Pied-de-Port. Après les Français, les Américains sont les plus représentés, et ce sont aussi ceux qui consomment le plus. 53.000 marcheurs sont passés par le village en 2022, soit 40 fois plus qu’à l’ouverture du bureau des pèlerins, il y a 25 ans.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- InternationalGuerre en Ukraine : les attaques en Russie se multiplient
- Police, justice et faits diversMeurtre d'Iris dans le Morbihan
- SportsMohamed Haouas, international français de rugby, dans la tourmente judiciaire
- Police, justice et faits diversKarine Pialle : mystère autour de la disparition de la mère de famille
- Santé et bien êtreAllergies aux pollens : la France en alerte